« Combien l’Algérie doit-elle à la France en
matière de frais de santé ? » et « l’Algérie a-t-elle réglé la facture de
Monsieur le président Bouteflika au Val-de-Grâce ? » Ce sont les questions
posées, dans un entretien avec la ministre de la Santé française, Marisol
Touraine. La ministre française déclare aussi : « nous considérons qu’il y a
encore des sommes que l’Algérie nous doit. Les discussions n’ont pas progressé
assez à mon goût et je souhaite, je l’ai dit à mon homologue algérien, qu’elles
reprennent de façon plus rapide et plus vigoureuse ». De surcroit, selon
un rapport d’information publié par le Sénat français, on lit : « il
convient de citer, par exemple, la question des créances hospitalières avec
l’Algérie, qui existe d’ailleurs avec d’autres pays du Maghreb. Il s’agit, en
fait, de créances de la Caisse nationale de sécurité sociale algérienne mais,
..etc. ». Ces déclarations et propos repris par les média, sans juger de
leur véracité, sont totalement irrévérencieux et écorchent l’ego des algériens.
Il serait bénéfique pour tout le monde que la partie française tempère ses déclarations
et fasse montre de modestie. En effet, les faits démontrent d’une manière
irréfutable que l’Algérie a vu la balance des échanges en sa défaveur dans la mesure
où elle donne plus qu’elle ne reçoit. Il suffit d’exposer quelques éléments
pour étayer cette assertion.
D’abord, à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy
en Algérie, les groupes français ont multiplié