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lundi 30 janvier 2012

La qualité de l'enseignement à l'USTHB


Madame,
J'ai lu votre interview avec le recteur de l'USTHB avec intérêt. J'ai trouvé que la question du niveau de l'université et de la qualité de l'enseignement en particulier, mérite d'être éclaircie. A juste titre, la qualité de l'enseignement dans notre université n'a accusé aucune détérioration, mais a connu en revanche une amélioration certaine. Par le passé, beaucoup de monde partait à l'étranger (entre autres les meilleurs), par conséquent, la plupart de nos enseignants étaient en phase de préparation du doctorat ou du magister, tandis que maintenant, le dernier d'entre nous est docteur. Mais alors, nous professons un enseignement tout en contribuant à la recherche, ce qui nous permet de rester en phase avec les dernières avancées scientifiques; ceci déteint inévitablement positivement sur la qualité de l'enseignement. Un éminent pédagogue indien nommé Khotari disait que l'enseignant tel une bougie, ne peut éclairer les autres s'il ne brûle pas lui-même. Durant les années prestigieuses que vous avez évoquées, nous étudiants étions indépendants et n'avions point besoin de nos enseignants, alors que les étudiants actuels n'ont pas le niveau adéquat pour suivre les enseignements. L'enseignement technique qui fut pendant longtemps un réservoir pour les sciences et la technologie a été détruit. Comment voulez-vous enseigner la science d'Einstein à quelqu'un qui n'a étudié que deux trimestres? Parfois même ceux qui n'ont jamais été initiés à la physique (e.g., gestion). Cette réponse est aussi celle du recteur, qui l'a glissé entre les lignes de l'interview. Avec plus de détermination vous arriverez à découvrir les causes réelles du déclin de l'université. La vérité est ailleurs.
Cordialement.
29/04/2011

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