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lundi 30 janvier 2012

Régime politique


L'être humain est un être enclin à former des collectivités organisées pour optimiser ses ressources et sa sécurité. Cette collectivité est dirigée par un leader dans le cadre de normes codifiant l'interaction de ses membres. Lorsqu'apparaissent des différends, l'arbitrage est alors nécessaire. Mais alors, on peut distinguer trois pouvoirs en interaction, à savoir, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. En se basant sur la nature de l'interaction entre les pouvoirs, différents régimes peuvent être définis. Le régime politique désigne la manière d'organiser les pouvoirs publics alors que les lois fondamentales régissant cette organisation constituent ce que l'on appelle la constitution. A ce propos, je me trouve incapable de disserter sur le sujet à travers notre histoire, mais c'est intéressant de rappeler que le Prophète (Alaihi Assalat wa Assalam) avait institué une constitution à Médine il y a quinze siècles. En général, lors de la création d'un état ou d'une fédération d'états, ou le changement de régime politique après une guerre ou une révolution, on élabore une constitution, laquelle peut être instaurée par référendum après avoir été élaborée par un groupe (détenteur du pouvoir constituant originel) ou par une assemblée constituante élue au suffrage universel. Selon les spécialistes, cette dernière est privilégiée dans certains cas, tels que, i/ rupture entre les citoyens et leurs représentants, ii/ irresponsabilité politique des dirigeants (admettent des erreurs mais sans conséquences politiques), iii/ les citoyens n'ont plus le pouvoir, iv/ la séparation des pouvoirs devient fictive ou, v/ lorsque trop de révisions constitutionnelles sont décidées sans concertation.
Pour reprendre, on peut classer les différents régimes politiques, selon que les pouvoirs cirés ci-dessus collaborent et auquel cas les régimes sont du type d'assemblée ou parlementaire ou sont strictement séparés à l'instar du régime présidentiel. La combinaison des deux est possible.
A- Régime d'assemblée
Un régime dans lequel tous les pouvoirs procèdent d'une assemblée élue au suffrage universel.
B- Régime parlementaire
Dans ce régime le pouvoir exécutif collabore avec le pouvoir législatif. Les membres du gouvernement sont choisis (souvent) parmi les parlementaires, ainsi le gouvernement est responsable devant le parlement. Cependant, dans ce régime l'exécutif est bicéphale; le chef de l'état et le chef du gouvernement se partagent les prérogatives.
C- Régime présidentiel
Dans ce régime la séparation des pouvoirs est stricte. Le pouvoir exécutif tire sa légitimité du suffrage universel; il en est de même pour le pouvoir législatif. Le président et son gouvernement ne peuvent être renversés par le parlement et, ce dernier ne peut être dissout par l'exécutif. Le pouvoir judiciaire dispose également d'une place prépondérante. Cependant, le seul pays dans le monde à avoir adopté un tel régime est, les USA.
D- Régime semi-présidentiel
Régime dans lequel le gouvernement est responsable devant le parlement, alors que le chef d'état est élu au suffrage universel: il y a partage de responsabilité. Ce régime donne parfois lieu à ce qui est appelé une cohabitation, laquelle peut être préjudiciable au bon fonctionnement du système  dans sa globalité. Il est considéré comme une variante du régime parlementaire; il est appelé aussi régime parlementaire présidentialisé.

Proposition
La physique est en perpétuelle quête d'unification. On veut arriver à la cause ultime de tout, à une équation unique. On a unifié l'interaction électrique et l'interaction magnétique, permettant ainsi l'émergence de l'interaction électromagnétique, laquelle fut unifiée avec l'interaction faible...on obtint l'interaction électrofaible. On tend toujours vers l'unité. Une nation ne peut tolérer plusieurs décideurs, au moment critique il ne peut y avoir qu'une seule personne à même de décider.
Et sur ce, je déclare être en faveur d'un régime présidentiel (modifié). En effet, nous devons avoir un président élu au suffrage universel, seul et sans vice-président, car comme je l'ai déjà écrit dans un précédent article, on ne saurait instituer le poste de vice-président non nécessaire, mais pouvant être à l'origine de quelques surprises.
Le président a la prérogative de nomination d'un gouvernement formé de ministres, lesquels sont dirigés par un grand ministre ou super-ministre ou premier ministre ou Hadjeb, appellation consacrée en particulier en Andalousie. L'adoption de cette appellation serait une manière de dire "Lahbek 3ndna sbek" - si je puis me permettre une récréation linguistique – et que cette forme d'organisation nous l'avons adoptée bien avant tout le monde. Ce Hadjeb ou premier ministre secondera le président sans pour autant lui conférer des prérogatives de succession automatique en cas d'éventuelle impossibilité pour le président d'assumer sa fonction.
Quant au pouvoir législatif, je propose que le parlement soit formé de deux chambres, viz., i/ l'assemblée populaire nationale dont les membres sont élus, et dans la mesure où les élections peuvent ne pas aboutir à l'élection des meilleurs citoyens, par exemple, l'effet de l'argent pouvant en être la cause, le président élu désignera les meilleurs spécialistes dans leurs domaines respectifs pour occuper la fonction de sages au sein d'un conseil de sages qu'est la seconde chambre. Le peuple sera alors certain que ses intérêts seront bien défendus.
Enfin, vu que la constitution domine les lois organiques, les lois ordinaires et les règlements, un organe de contrôle de la constitutionalité des lois doit être mis en place. Je propose que cet organe soit la cours suprême, nul besoin d'instituer un conseil constitutionnel et alourdir le budget de l'état. Dans certains pays tels que l'Inde, la cours suprême intervient dans toutes les crises, et d'une manière déterminantes.
Ce qui précède est expliqué à l'aide d'un schéma synoptique.

30/04/2011

 Schéma synoptique
 

schéma synoptique

2 commentaires:

  1. Il y a une analogie entre les lois de la physique et les relations sociales dans la société, et l'unification ne peut être appliquée à la société qu'avec des conditions extrèmes si non c'est la dictature.
    Bon reflexion cher ami Rachid.

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