Translate

samedi 12 avril 2014

L'heure est grave

L’heure est grave.
Jamais l’Algérie indépendante n’a vécu une crise aussi profonde et lourde de conséquences que celle vécue ces jours-ci. En effet, le peuple est au seuil de la scission car totalement polarisé par les élections présidentielles de 2014. D’un côté ceux qui se fédèrent autour du 4ème mandat, le nourrissent, le soutiennent et le défendent quels qu’en soient les moyens et les conséquences, et de l’autre côté ceux qui estiment que le pays mérite de vivre une expérience nouvelle et radieuse.
Ceci est simplement malheureux, dès lors que nous ne pouvons faire face à l’adversité désunis. La haine génère la haine lorsque d’une manière self-consistante, les deux antagonistes s’insultent, se dénigrent, se préparent des guets-apens, se vouent une aversion déferlante pouvant même –si on n’agit pas diligemment- se muer en celle qu’a connu l’Algérie entre les partisans du manifeste du 1er novembre et ceux du manifeste du 2 novembre. Ce sont là les ingrédients d’une déflagration suivie d’un effondrement irréversible, avec aux alentours des hyènes aux gueules béantes, en l’attente d’une bouchée de la proie.
Il est vrai que l’histoire est jugée comme un perpétuel recommencement, mais nous avons l’espoir que pour nous ce serait une singularité, tant nous avons souffert durant ces derniers siècles de notre histoire. Malheureusement, les prémisses de l’effondrement nous les avons constatées dans la partie apparente des évènements, mais ce qui attise les craintes est que la partie immergée, laquelle a été révélée par plusieurs personnalités bien informées, est en faveur d’un risque imminent et majeur.
C’est un moment où la sagesse est la bienvenue. Je suis désolé mais contraint de le déclarer, cette élection ne devrait pas avoir lieu, pour les raisons suivantes :
1-   Le président sortant, après des années d’exercice, a confessé l’échec de sa politique (en matière de privatisation notamment) et sur laquelle je juge inutile de m’attarder. En outre, il a été foudroyé par une maladie difficile qui a eu un effet néfaste sur ses potentialités (se référer à au témoignage du général médecin). Et malgré cela, on trouve une myriade de personnes qui se lancent dans une entreprise qui longe le mur de l’éthique sans y entrer, à savoir, imposer le président sortant pour un ultime mandat ou l’introniser selon son représentant dans la mesure du possible, à coups de mensonges, de fausses promesses chimériques et de menaces, d’autant plus qu’ils affirment que ce mandat sera court. En l’occurrence, le président est élu d’une manière ou d’une autre, amende la constitution et nous impose un quelconque individu, probablement mal aimé par le peuple, lequel individu n’aurait jamais pu accéder à ce poste sans ce subterfuge. Les partisans du 4ème mandat sont en train d’opérer un forcing qui suscite d’ores et déjà moult réactions et mécontentement populaires, pouvant basculer à n’importe quel moment vers le chaos tant redouté. Serait-ce prémédité ?
2-   De surcroit, du manque de garanties d’un scrutin transparent, beaucoup de candidats potentiels se sont abstenus d’y participer.
Ce que nous devons faire en urgence est ce qui suit :
1-   Cesser toutes les hostilités, apaiser les esprits, éteindre le feu de la haine, appeler à la fraternité tout en y croyant, car le peuple est extrêmement sensible à la sincérité et à l’honnêteté des leaders.
2-   Reconstruire la confiance effilochée, entre le peuple et ses gouvernants, à travers des actions précises et bien ciblées,
3-   Entre autres, proposer une équipe de jeunes dynamiques sans antécédents, à leur tête quelqu’un capable pendant une période qui ne saurait excéder deux années, de provoquer un soubresaut salutaire et réparateur pour remettre sur les rails notre cher pays. Ceci étant tout à fait possible, nos services ont impérativement une idée sur toutes les compétences algériennes.
Ne jamais oublier ou feindre d’oublier que nous avons des hommes aux frontières, ne leur plantons pas la dague dans le dos.

3-11/4/2014

vendredi 14 février 2014

نداء

بسم الله الرحمن الرحيم

إلى كل من هو على العهد باق، إلى كل من مازال يحفظ  في قلبه الوطن، إلى كل شريف في هذا الوطن، إلى كل من وهج النخوة لا يزال متقدا بين أضلعه، إلى كل من عرقه - و العرق دساس - يناديه من عمق التاريخ أن يضع الجزائر في جوفه للحفاظ عليها، إلى كل متخاذل لم يجده الوطن حين نا داه فضرسه حاله و أراد أن يستفيق و يكفر عن ذنبه، إلى كل أحرار و حرائر الجزائر، إني أهيب بكم أن تهبوا للحفاظ و الذود عن الوطن.
على كل وطني شريف من النخبة أو العامة في المدن و القرى و المداشر، أن يوطن نفسه و يأخذ الموقف الذي يليق بالظرف العصيب الذي نعيش كلنا. الأمر صنوان، إما أن نتخاذل و نصير شياطين خرساء و إما أن نقول كلمة الحق في زمن الفتن، فلا يجوز البتة أن نعيش معيشة البهيمة. أما أدنى الإيمان أن يمسك المرء نفسه فلا يخوض مع الخائضين، التاريخ يسجل، فطوبى لمن لم يزحف على بطنه ابتغاء عرض من الدنيا قليل. الدولة تتهاوى إذ وهنت القوة و العزائم وانهد الركن و يزيدها أقوام تهافتوا على الحكم و كادوا لبعضهم، دون رادع أو وازع من أخلاق إذ انزلقوا إلى الدركات السفلى و كشفوا عوراتهم لعامة الناس الذين هم بحاجة إلى من يوفر لهم الأمان لا الخوف و ترقب الأسوأ، و نسوا الأعداء المتربصين بنا على الحدود و في الداخل، الذين أرادوا الزج بالجزائر في دائرة الفوضى و إن صعبت عليهم المهمة وهم يجتهدون. الفتن بين الأهالي أوقظت و اتقدت و الحرب أعلنت على الجزائر منذ زمن من خلال السموم التي تدخلها ليصير قرع طبول الحرب مدويا و الناس نيام أو متواطئون. إن الضربات تتوالى من كل فج و صوب. الكل يعلم أنه إن افتقد التناسق و التواصل بين أعلى الهرم و قاعدته تخسر الحروب و نحن الآن في حالة حرب و البعض من الممترين.
 كفى .. يجب أن يتوقف هذا الهراء فورا، فهيبة الدولة ووجودها على المحك.
اللهم ولي علينا خيرنا و أقوانا علينا و أحرصنا على ما أرشدنا.
أ.د. رشيد عنو 

mardi 28 janvier 2014

Créances

« Combien l’Algérie doit-elle à la France en matière de frais de santé ? » et « l’Algérie a-t-elle réglé la facture de Monsieur le président Bouteflika au Val-de-Grâce ? » Ce sont les questions posées, dans un entretien avec la ministre de la Santé française, Marisol Touraine. La ministre française déclare aussi : « nous considérons qu’il y a encore des sommes que l’Algérie nous doit. Les discussions n’ont pas progressé assez à mon goût et je souhaite, je l’ai dit à mon homologue algérien, qu’elles reprennent de façon plus rapide et plus vigoureuse ». De surcroit, selon un rapport  d’information publié par le Sénat français, on lit : « il convient de citer, par exemple, la question des créances hospitalières avec l’Algérie, qui existe d’ailleurs avec d’autres pays du Maghreb. Il s’agit, en fait, de créances de la Caisse nationale de sécurité sociale algérienne mais, ..etc. ». Ces déclarations et propos repris par les média, sans juger de leur véracité, sont totalement irrévérencieux et écorchent l’ego des algériens. Il serait bénéfique pour tout le monde que la partie française tempère ses déclarations et fasse montre de modestie. En effet, les faits démontrent d’une manière irréfutable que l’Algérie a vu la balance des échanges en sa défaveur dans la mesure où elle donne plus qu’elle ne reçoit. Il suffit d’exposer quelques éléments pour étayer cette assertion.
D’abord, à l'occasion de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie, les groupes français ont multiplié