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lundi 30 janvier 2012

La renaissance


Dans son discours prononcé à l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire 2011-2012, le président de la république A. Bouteflika nous a renseignés sur sa vision de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il a exprimé son souhait que la recherche scientifique soit au service de la nation, car toute nation qui accorde de l'importance à la pensée et au savoir est à l'abri des péripéties de la vie. Il rappelle que l'état a déployé  d'énormes moyens pré-requis à toute relance de la connaissance. Il a même évoqué le besoin d'améliorer le "ranking" de nos universités par les laboratoires spécialisés.
J'en conviens, beaucoup de moyens ont été accordés par l'état, lequel essaie d'améliorer le vécu des vecteurs de cette connaissance. Et pourtant beaucoup d'écartés demeurent, ainsi que leurs étudiants, privés des largesses de l'état. Il est impératif de souligner le fait que l'aspect des moyens est satellitaire, alors que la promotion de l'esprit d'initiative et la garantie de la liberté d'action des enseignant-chercheurs constituent le cœur de toute de renaissance.
La vision du président aussi louable soit-elle nécessite une administration (scientifique) à même de la concrétiser et d'une communauté capable de la vivre et de la soutenir; deux éléments qui lui font défaut. Le plus performant des générateurs ne peut débiter du courant dans un circuit si les fils de connexion sont isolants. Pour que les idées du président se concrétisent, il faut une ligne de commandement parfaite ou à la limite simplement opérationnelle.
Des responsables qui ont passé jusqu'à une vingtaine d'années dans l'administration au point de voir leurs enfants naitre, grandir et enfin rentrer à l'université alors qu'ils sont toujours au même poste, des responsables d'un autre temps avec des idées figées incapables de suivre les événements et la pensée scientifique sans cesse en mutation, des responsables réfractaires à toute initiative, des responsables permissifs, incapables de rendre justice aux opprimés, parfois même complices dans l'iniquité qui frappe ces derniers, des responsables dont l'indice de Hirsch (ou d'Eghe) est le plus bas, des responsables (parfois) dont le professorat est dû à l'effet Mathieu (Mathew's effect) ou l'effet décret, ne peuvent être les catalyseurs d'un nouveau souffle de la connaissance dans l'université Algérienne. L'inertie générée par ces responsables a opéré une polarisation de la communauté des enseignant-chercheurs, viz., il y a un groupe d'opportunistes qui savent profiter de la situation et beaucoup de résignés, lesquels n'ont plus la force ou la volonté de se battre.
La solution est simple: la démocratisation de l'université, en l'occurrence, l'élection de tous les responsables est à même de libérer les potentialités étouffées de la communauté. Le problème récurrent du mauvais classement de nos universités se réglera automatiquement, car les équations de la webométrie sont connues, pourvu que l'on écoute les voix émanant de la communauté.

Quota ou attentat


Depuis plusieurs mois on ne cesse d'évoquer à travers les media les fameux 30%, viz., quota réservé à la femme dans les futures élections. Ceci a déclenché des débats multiples qui ont orienté l'opinion publique loin des sujets à traiter en priorité.  Cette mesure n'étant pas une priorité dès lors qu'elle est loin de répondre aux attentes du peuple, i.e., liberté et justice.
En outre, imposer un quota peut avoir un effet inverse de celui souhaité. En effet, imposer un quota peut priver la communauté des compétences dans la mesure où chaque fois qu'on a un choix à faire entre un homme compétent et une femme moins compétente, c'est cette dernière qui sera choisie en vertu du quota imposé. C'est une des manifestations de l'inversion de population introduite dans un précédent article(http://rachid-annou.com/2011/01/24/lorsque-les-exposants-de-lyapunov-deviennent-positifs/). Parfois, certains esprits machiavéliques pourraient même y faire appel comme subterfuge pour casser tout élan jugé réparateur pour une communauté donnée, pouvant être imprimé par des personnes compétentes. J'ai été à juste titre témoin à l'USTHB d'une manœuvre qui a provoqué la léthargie d'un certain comité et pour longtemps. C'est un attentat à la liberté d'action et à l'esprit d'initiative. De surcroit, imposer un quota serait un témoignage de l'incapacité de la femme de s'imposer par ses potentialités intrinsèques. Alors que la réalité est toute autre. Le meilleur exemple en relation avec le sujet que je connaisse est la faculté de physique où les femmes y jouent un rôle prépondérant. Beaucoup d'entre elles occupent des postes de responsabilité administrative et scientifique et elles ne sont guère redevables au système des quotas.
Les effets collatéraux doivent impérativement être pris en compte. En effet, afin de respecter les contraintes du quota par exemple lors de la préparation des listes électorales, les responsables des partis seront poussés à user de tous les moyens pour faire sortir la femme Algérienne de chez-elle et l'impliquer dans la politique. Les effets sur les traditions de la société sont inimaginables. Ceux qui ont milité dans les partis ou les associations saisissent le sens de cette assertion.
Imposer le quota n'est pas judicieux par contre proscrire la discrimination est tout à fait conseillé. Tout système doit être laissé libre pour qu'il puisse osciller à sa fréquence propre. Chacun de nous, i.e. hommes, femmes, enfants, et vieillards avons un rôle à jouer, une mission à accomplir en fonction de nos compétences et penchants.
Pour clore, je dirais que ce serait se mettre sur la lisière de la correction envers le peuple et envers soi-même, si le but des quotas  pour la participation féminine dans les structures représentatives, était simplement de générer des bouffées de gaz soporifiques en direction du peuple ou de faire son allégeance aux puissants de ce monde.

Régime politique


L'être humain est un être enclin à former des collectivités organisées pour optimiser ses ressources et sa sécurité. Cette collectivité est dirigée par un leader dans le cadre de normes codifiant l'interaction de ses membres. Lorsqu'apparaissent des différends, l'arbitrage est alors nécessaire. Mais alors, on peut distinguer trois pouvoirs en interaction, à savoir, le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. En se basant sur la nature de l'interaction entre les pouvoirs, différents régimes peuvent être définis. Le régime politique désigne la manière d'organiser les pouvoirs publics alors que les lois fondamentales régissant cette organisation constituent ce que l'on appelle la constitution. A ce propos, je me trouve incapable de disserter sur le sujet à travers notre histoire, mais c'est intéressant de rappeler que le Prophète (Alaihi Assalat wa Assalam) avait institué une constitution à Médine il y a quinze siècles. En général, lors de la création d'un état ou d'une fédération d'états, ou le changement de régime politique après une guerre ou une révolution, on élabore une constitution, laquelle peut être instaurée par référendum après avoir été élaborée par un groupe (détenteur du pouvoir constituant originel) ou par une assemblée constituante élue au suffrage universel. Selon les spécialistes, cette dernière est privilégiée dans certains cas, tels que, i/ rupture entre les citoyens et leurs représentants, ii/ irresponsabilité politique des dirigeants (admettent des erreurs mais sans conséquences politiques), iii/ les citoyens n'ont plus le pouvoir, iv/ la séparation des pouvoirs devient fictive ou, v/ lorsque trop de révisions constitutionnelles sont décidées sans concertation.
Pour reprendre, on peut classer les différents régimes politiques, selon que les pouvoirs cirés ci-dessus collaborent et auquel cas les régimes sont du type d'assemblée ou parlementaire ou sont strictement séparés à l'instar du régime présidentiel. La combinaison des deux est possible.
A- Régime d'assemblée
Un régime dans lequel tous les pouvoirs procèdent d'une assemblée élue au suffrage universel.
B- Régime parlementaire
Dans ce régime le pouvoir exécutif collabore avec le pouvoir législatif. Les membres du gouvernement sont choisis (souvent) parmi les parlementaires, ainsi le gouvernement est responsable devant le parlement. Cependant, dans ce régime l'exécutif est bicéphale; le chef de l'état et le chef du gouvernement se partagent les prérogatives.
C- Régime présidentiel
Dans ce régime la séparation des pouvoirs est stricte. Le pouvoir exécutif tire sa légitimité du suffrage universel; il en est de même pour le pouvoir législatif. Le président et son gouvernement ne peuvent être renversés par le parlement et, ce dernier ne peut être dissout par l'exécutif. Le pouvoir judiciaire dispose également d'une place prépondérante. Cependant, le seul pays dans le monde à avoir adopté un tel régime est, les USA.
D- Régime semi-présidentiel
Régime dans lequel le gouvernement est responsable devant le parlement, alors que le chef d'état est élu au suffrage universel: il y a partage de responsabilité. Ce régime donne parfois lieu à ce qui est appelé une cohabitation, laquelle peut être préjudiciable au bon fonctionnement du système  dans sa globalité. Il est considéré comme une variante du régime parlementaire; il est appelé aussi régime parlementaire présidentialisé.

Proposition
La physique est en perpétuelle quête d'unification. On veut arriver à la cause ultime de tout, à une équation unique. On a unifié l'interaction électrique et l'interaction magnétique, permettant ainsi l'émergence de l'interaction électromagnétique, laquelle fut unifiée avec l'interaction faible...on obtint l'interaction électrofaible. On tend toujours vers l'unité. Une nation ne peut tolérer plusieurs décideurs, au moment critique il ne peut y avoir qu'une seule personne à même de décider.
Et sur ce, je déclare être en faveur d'un régime présidentiel (modifié). En effet, nous devons avoir un président élu au suffrage universel, seul et sans vice-président, car comme je l'ai déjà écrit dans un précédent article, on ne saurait instituer le poste de vice-président non nécessaire, mais pouvant être à l'origine de quelques surprises.
Le président a la prérogative de nomination d'un gouvernement formé de ministres, lesquels sont dirigés par un grand ministre ou super-ministre ou premier ministre ou Hadjeb, appellation consacrée en particulier en Andalousie. L'adoption de cette appellation serait une manière de dire "Lahbek 3ndna sbek" - si je puis me permettre une récréation linguistique – et que cette forme d'organisation nous l'avons adoptée bien avant tout le monde. Ce Hadjeb ou premier ministre secondera le président sans pour autant lui conférer des prérogatives de succession automatique en cas d'éventuelle impossibilité pour le président d'assumer sa fonction.
Quant au pouvoir législatif, je propose que le parlement soit formé de deux chambres, viz., i/ l'assemblée populaire nationale dont les membres sont élus, et dans la mesure où les élections peuvent ne pas aboutir à l'élection des meilleurs citoyens, par exemple, l'effet de l'argent pouvant en être la cause, le président élu désignera les meilleurs spécialistes dans leurs domaines respectifs pour occuper la fonction de sages au sein d'un conseil de sages qu'est la seconde chambre. Le peuple sera alors certain que ses intérêts seront bien défendus.
Enfin, vu que la constitution domine les lois organiques, les lois ordinaires et les règlements, un organe de contrôle de la constitutionalité des lois doit être mis en place. Je propose que cet organe soit la cours suprême, nul besoin d'instituer un conseil constitutionnel et alourdir le budget de l'état. Dans certains pays tels que l'Inde, la cours suprême intervient dans toutes les crises, et d'une manière déterminantes.
Ce qui précède est expliqué à l'aide d'un schéma synoptique.

30/04/2011

 Schéma synoptique
 

schéma synoptique

La qualité de l'enseignement à l'USTHB


Madame,
J'ai lu votre interview avec le recteur de l'USTHB avec intérêt. J'ai trouvé que la question du niveau de l'université et de la qualité de l'enseignement en particulier, mérite d'être éclaircie. A juste titre, la qualité de l'enseignement dans notre université n'a accusé aucune détérioration, mais a connu en revanche une amélioration certaine. Par le passé, beaucoup de monde partait à l'étranger (entre autres les meilleurs), par conséquent, la plupart de nos enseignants étaient en phase de préparation du doctorat ou du magister, tandis que maintenant, le dernier d'entre nous est docteur. Mais alors, nous professons un enseignement tout en contribuant à la recherche, ce qui nous permet de rester en phase avec les dernières avancées scientifiques; ceci déteint inévitablement positivement sur la qualité de l'enseignement. Un éminent pédagogue indien nommé Khotari disait que l'enseignant tel une bougie, ne peut éclairer les autres s'il ne brûle pas lui-même. Durant les années prestigieuses que vous avez évoquées, nous étudiants étions indépendants et n'avions point besoin de nos enseignants, alors que les étudiants actuels n'ont pas le niveau adéquat pour suivre les enseignements. L'enseignement technique qui fut pendant longtemps un réservoir pour les sciences et la technologie a été détruit. Comment voulez-vous enseigner la science d'Einstein à quelqu'un qui n'a étudié que deux trimestres? Parfois même ceux qui n'ont jamais été initiés à la physique (e.g., gestion). Cette réponse est aussi celle du recteur, qui l'a glissé entre les lignes de l'interview. Avec plus de détermination vous arriverez à découvrir les causes réelles du déclin de l'université. La vérité est ailleurs.
Cordialement.
29/04/2011

Discours


En tant que citoyen et eu égard au contexte actuel, j'ai suivi (écouté et regardé) le discours présidentiel avec un grand intérêt. L'effet, immédiat a été incontestablement l'effet visuel. En effet, c'est l'image d'une Algérie faible qui a été malheureusement projetée. Les spécialistes de la communication (peut-être les spin doctors) auraient pu inverser l'effet, par exemple, le président aurait pu mettre la main droite sur celle de gauche sans les bouger et révéler ainsi sa lenteur, et lire le texte sur un télésouffleur électronique lui permettant ainsi de nous regarder droit dans les yeux. Mais alors cette placidité aurait été l'expression d'une profonde sagesse et d'une volonté d'apaiser un peuple en désarroi. On passe ainsi d'un effet à son antagoniste avec le même état de santé. Tout compte fait, que ce soit de l'incompétence ou de la préméditation, il n'en demeure pas moins que l'image du pays a vacillé.
Quant au contenu du discours, je trouve que deux points en particulier suscitent ma curiosité. Le premier étant la volonté du président de préserver l'équilibre des pouvoirs. Cependant, l'équilibre des pouvoirs, à savoir, exécutif, législatif et judiciaire n'ayant jamais été atteint, on est en droit de s'interroger sur la nature de ces pouvoirs déjà en équilibre. Par ailleurs, et ceci étant le second point, l'institution d'une commission constitutionnelle dont les propositions pourraient éventuellement être soumises pour approbation du parlement, nous donne l'impression que rien n'a changé. Il est vrai qu'à un certain moment le travail d'expert est réalisé par les experts, mais au préalable une large concertation est nécessaire: la nation s'exprime et les experts codifient. Et dans ce contexte, les amendements de la constitution attendus et qui seront vraisemblablement consacrés au régime politique, en l'occurrence, présidentiel ou parlementaire, devraient émaner d'un large débat; elles ne sauraient être imposées. A juste titre, beaucoup s'accordent à dire que le régime parlementaire n'est pas la voie nécessaire pour vivre la démocratie; ce régime institue un état à deux têtes. D'autre part, un régime présidentiel avec au sommet de la pyramide un président secondé par un vice-président, ouvre la voie à la manipulation: quand on n'a pas besoin d'un président on le remplace par son vice-président...
Je pense que la solution se trouve dans notre passé glorieux.
20/04/2011

L'effet statistique


1- Lorsqu'on expose un écran percé de deux trous proches l'un de l'autre (fentes d'Young) à de la lumière de couleur (fréquence) donnée, on obtient sur le mur des franges obscures et des franges brillantes en alternance (interférences): ceci étant la signature de la nature ondulatoire de lalumière. Cependant, la lumière peut être considérée formée de quanta d'énergie (photons), notamment après les travaux de Planck et d'Einstein, en l'occurrence, la lumière peut se manifester sous un aspect corpusculaire. L'expérience précédente peut être interprétée dans ce contexte en déclarant que les photons après avoir passé les deux fentes se retrouvent sur le mur. Si on attend assez longtemps beaucoup de photons passeront à travers les fentes et réussiront donc à construire le motif d'interférence sus-cité.  Néanmoins, si la source est faible ou si la durée de l'expérience est réduite, quelques photons seulement trouveront leur place sur le mur, i.e., il n'y aura que quelques impacts, incapables de nous donner une idée du motif d'interférence dans sa globalité.
2- La matière dans l'univers est à 99.9 % à l'état plasma. Cet état ne peut être atteint que si le milieu est d'une part ionisé et de l'autre en mesure de satisfaire certains critères. Dans ce cas le milieu exhibe un comportement collectif et cohérent, à l'instar d'un cube en gelée capable de transmettre n'importe quelle perturbation sentie en un point, dans tout le milieu; à l'inverse d'un tas de sable. Par ailleurs, si on définit une sphère entourant une particule chargée dans le plasma comme un espace au-delà duquel l'effet de cette particule sur ce plasma est écranté, alors l'une des conditions pour assurer le comportement collectif serait d'avoir un nombre important de particules (N>1) dans la sphère, appelée sphère de Debye. En d'autres termes, si le milieu est ténu (peu de particules) il n'exhibera pas d'aspect cohérent.
3- Au début du siècle la physique a connu ce que l'on a appelé la catastrophe UV, un problème résolu par Planck au demeurant. En effet, pour déterminer la dépendance de la densité spectrale de l'énergie du rayonnement du corps noir en fonction de la fréquence, des expériences ont été menées dans deux plages de fréquences, viz., basses et hautes fréquences. Il a été établi que pour les basses fréquences le nuage de points expérimentaux suggérait une allure en croissance lorsqu'on se déplace sur l'axe des fréquences, alors que pour les hautes fréquences l'allure est décroissante, en apparente contradiction. Cependant, l'analyse de Planck a montré que dès lors que le nombre de points expérimentaux est réduit, on ne peut pas avoir une vision claire et globale de la réalité. Sa théorie a prouvé que la fonction croissait et ensuite décroissait après avoir atteint un sommet, conciliant ainsi les deux cas limites tout en comblant le vide des fréquences intermédiaires.
4- Si on veut connaitre les chemins les plus courts que les gens empruntent pour se déplacer sur un grand espace vert, et ceci pour tracer des sentiers de manière optimale, on donne la liberté à un grand nombre de personnes pendant assez longtemps de se déplacer où ils le désirent sur la pelouse: les sentiers optimaux apparaitront d'une manière naturelle.
On peut poursuivre notre périple à travers des exemples multiples tirés de la physique, néanmoins les quelques exemples cités suffisent pour démontrer sans équivoque que pour les systèmes constitués d'un grand nombre d'éléments, il est impératif de prendre en compte l'ensemble si on veut évaluer la réaction du système et déterminer ses caractéristiques. Autrement dit, à travers ces exemples pédagogiques il apparait qu'appeler à impliquer le peuple dans la gestion des aspects politique, économique et social de sa vie, n'est nullement un exercice de rhétorique politicienne mais une nécessité scientifique, d'ailleurs ne dit-on pas que la main de DIEU est avec le groupe!
19/04/2011

القذافي و رؤوس الثوار شيعة واحدة

ذكر أنه من أصل 5 أو 6 ملايين من الليبيين يوجد ألف ألف حافظ للقرآن، وتجلى ذلك لما بدأت الفتنة في ليبيا وظهر الإخوة هنالك على الشاشات، فكانوا من أفصح العرب. إنه حتى الوضيع من القوم له حق العيش والعيش الهنيئ، فكيف إن كان من أولئك القوم.
لكن من المحزن أن نجد بينهم قوما فيهم انغرست قابلية الاستعمار، إذ دعوه إلى أرضهم ويريدون دعوته إلى أرض الجزائر، بما أنهم يتهمون الجزائر بالوقوف وراء المرتزقة. إن كان الأمر ملفقا فذلك بهتان وإن كان الحكم في الجزائر متورطا، فما ذنب الشعب الجزائري أن يقحم في وضع يؤدي به إلى الاستعمار ثانية. إننا نلنا منه حتى التخمة.
و أنا أفكر في الوضع لم أمنع نفسي من الولوج في سيناريو قد يكون صحيحا. إننا جميعا لاحظنا أن رؤوس الثوار هم من وزراء القذافي السابقين (وزير الداخلية، وزير العدل، وزير الخارجية) الذين حكموا لأربعة عقود وبالتالي  فالسؤال سيكون مشروعا لو سألنا أنفسنا إن كان كل هذا تمثيلا أتفق عليه بين أعضاء نظام القذافي للالتفاف على الثورة التي كانت تطرق الأبواب. أين هم الشباب؟.. ليقوموا بإبعاد الجميع والأخذ بزمام الأمور و وأد الفتنة ودرء شر الاستعمار الذي خبرناه.
18/04/2011

Nostradamus


La question Libyenne est désormais sur une déclivité glissante et ondulée. En effet, nous assistons incrédules à d'innombrables rebondissements et à beaucoup de zones d'ombre. Par exemple, Amr Moussa secrétaire général de la ligue arabe a montré un zèle et un enthousiasme -qui n'ont d'égaux que ceux de Moubarak pendant la guerre du golfe et du ministre des affaires étrangères afghan- dans l'adoption de l'idée puis la résolution d'imposer une zone d'exclusion aérienne par la ligue arabe et ensuite par le conseil de sécurité, nonobstant le refus (ou réserves) algérien. Après quoi, il déclare que ce qui se déroule en Libye n'est pas conforme à la requête de la ligue arabe, pour qu'enfin il exprime son respect des décisions prises par le conseil de sécurité. C'est une versatilité déconcertante. Le résultat de l'analyse que l'on peut faire est alors totalement Booléen: soit Amr est incompétent car il vient de se faire avoir alors qu'il a risqué l'avenir d'une nation, soit il est bien conscient des dangers. Dans les deux cas il devrait avoir la décence de démissionner et laisser un algérien ou un syrien gérer la ligue, car c'est les seuls qui ont montré un tant soit peu de clairvoyance.
Par ailleurs, une zone d'ombre devrait mériter toute notre attention, à savoir, le nom de code de l'opération. En effet, tout le monde se rappelle du film relatant les événements de la bataille d'Alger lorsque le colonel Mathieu devait trouver un nom de code pour l'opération de mainmise sur Alger, il lui a suffi de regarder par la fenêtre et voir une enseigne publicitaire pour adopter le nom de code "opération champagne". Dans le cas de la Libye, le nom de code est très recherché: Odyssey dawn, c'est-à-dire, l'aube de l'odyssée, ou l'avènement de l'odyssée ou le commencement de l'odyssée, et non pas l'aube d'Odessa. Si on se réfère au Webster's Encyclopedic Unabridged Dictionary of the English Language nous avons ce qui suit:
a- Dawn: beginning or rise of anything; advent.
b-Odyssey:
b.1- Epic poem attributed to Homer describing Odysseus's (Ulysse) adventures in his 10-year attempt to return home to Ithaca after Trojan war. (Dicos Encarta: narration d'un voyage rempli d'aventures et d'épisodes imprévus )
b.2- A long series of wanderings especially when filled with experiences, hardships etc. (Dicos Encarta: voyage rempli d'aventures et d'épisodes imprévus) 
c- Wanderings: aimless travels; disordered thoughts or utterances; incoherencies (mental wanderings or wanderings of delirium); c'est-à-dire, errance, voyage à l'aventure, délire.

Il est aisé par conséquent d'extrapoler et de penser à juste titre que si celui qui a adopté ce nom de code avait en tête l'odyssée d'Homère, alors la Libye serait Troie ou l'orient; ainsi la traduction en arabe serait Malhama, ce qui rappelle la malhama des anciens livres, à savoir, l'armaguédon. Alors que dans le cas où la seconde interprétation est privilégiée, on est en droit de craindre le pire car les idées et les buts ne seraient pas clairs du tout. Les occidentaux raisonnables et honnêtes devraient être vigilants pour faire face aux extrémistes dans leurs rangs, ceux qui s'incrustent dans l'ensemble pour réaliser leurs desseins cachés.
J'espère à ce propos qu'on ne viendra pas un jour à découvrir que l'un des penseurs français de l'intervention en Libye est un partisan des prophéties de Nostradamus. Il est à rappeler, que Nostradamus est un français ayant vécu au 16 ème siècle, et qui a sous forme de quatrains rédigé ce que certains pensent être des prophéties, lesquels quatrains sont interprétés de telle manière à épouser la réalité, e.g., avènement d'Hitler et de Napoléon. Parmi ces quatrains en relation avec la Libye, il y a ceux qui suivent:
From North Africa, the reign will reach to Europe.
Fire the city and cut without pity. (Century 6 - quatrain 80)
From the east there will be unleashed a terrible act,
Which will strike at the Adriatic Sea and the heirs of Romulus.
With the Libyan fleet, the inhabitants of Malta,
And its archipelago will tremble with fear. (Century 1 – quatrain 9)
Nul besoin de traduire.
Pour clore, je n'omets pas de signaler les accusations formulées par le conseil de transition à l'encontre de Gaddafi d'utiliser la magie pour influencer certains présidents à travers des lettres.
On est dans une autre dimension!
C'est sans doute le moment d'écouter des opinions frappées au coin du bon sens.
20/21/2011

L' EVALUATION DES PUBLICATIONS ELECTRONIQUES (2006)


Rapport pour le CSU/ U.S.T.H.B sur
L' EVALUATION DES PUBLICATIONS
ELECTRONIQUES
2006
§.1. Scientométrie
L’ensemble des travaux entrepris depuis des années dans le but d’analyser quantitativement (et qualitativement) l’activité de recherche scientifique, a donné lieu à la science de la science aux
USA et à la naukovodemie en URSS, à savoir la scientométrie. On voit se développer au début des années soixante aux Etats Unis, les travaux de Solla Price et de Eugène Garfield qui en 1963 fonde
l’ Institute for Scientific Information (ISI) et développe la base de données bibliographique Science Citation Index (SCI). Par ailleurs, en URSS, l’article de Borichevski (1926), militait pour l’instauration d’une nouvelle discipline dont l’objet est l’étude de la nature intrinsèque de la science. Mais c’est avec l’apport de Dobrov qui a établi un institut dans ce but, que la Naukometrica est née.
Les analyses scientométriques se scindent en deux catégories, conduisant ainsi à définir deux indicateurs, à savoir, les indicateurs d’activité qui fournissent des données sur le volume de l’impact de la recherche, et les indices relationnels qui s’occupent des liens et des interactions entre chercheurs et domaines de recherche. L’activité de recherche se transmet au lecteur sous forme d’articles scientifiques, de livres ou de brevets. Afin de disposer de ce savoir, des bases de données scientifiques spécialisées telles que, Physical Abstracts, INSPEC (électricité, électronique..), Biosis (sciences de la vie), et celles généralistes telles que, Pascal (base de données Française) ; et des bases de données brevets telles que Questel, Orbit, dialog, etc., ont été développées.

§.2. Revues traditionnelles
En ce qui nous concerne, nous nous intéressons aux articles scientifiques qui ont pour rôle, la communication de l’information scientifique, la validation de la recherche et par conséquent, la reconnaissance du chercheur. Les revues qui contiennent un ensemble d’articles sont définies comme des publications en série, à parution régulière, dotées d’un titre déposé et composées d’une suite d’articles évalués par un comité de lecture en fonction de critères scientifiques (Dévillard 1993). Les revues sous la forme actuelle ont vu le jour en 1665 avec le journal des Sçavans de l’Académie des Sciences (France) et la Phylosophical Transactions de la Royal Society of London.
Les revues sont caractérisées par :
                        i/ les normes de publication telles que: la régularité d’apparition, la description complète des titres, des abstracts, des adresses des auteurs et des références citées, et le processus d’expertise,
                        ii/ le contenu éditorial : la revue doit présenter du nouveau, en particulier si la spécialité est suffisamment couverte. En fait, un nombre réduit de revues rend compte de la plus grande partie de la littérature (Loi de Bradford).
                        iii/ la diversité internationale des auteurs des articles sources et cités, ainsi que,
           iv/ l’analyse de citation. Le processus d’évaluation des revues par l’ISI permet d’évaluer, de comparer et de classer les revues. Mais alors, cette analyse affecte nécessairement la réputation des revues et donc leur argument de vente. Il est basé sur un nombre défini d’indicateurs, à définir avec précision si l’on aspire à une utilisation correcte des données de citation dont disposent les éditeurs de l’ISI, viz, le taux de citation global, le facteur d’impact, l’indice d’immédiateté, et la demi-vie des citations.
La demi-vie des citations, est une mesure de longévité des citations d’une revue et représente la durée au bout de laquelle le nombre de ces citations franchissent vers le bas, le seuil de la moitié de leur nombre total. L’indice d’immédiateté permet de cerner les périodiques les plus ‘’chauds’’, et mesure donc la rapidité de citation des articles. Par exemple, il y a eu 4913 citations d’articles publiés en ‘’Science’’ en 1995, alors qu’il y a eu 1037 articles publiés au total, ce qui nous donne un indice d’immédiateté de Science = 4913/1037 = 4.738. Les très grandes revues généralistes possèdent un indice supérieur à 2. Quant au facteur d’impact des revues, c’est une mesure de la notoriété de la revue et constitue la fréquence moyenne de citation des articles d’une revue sur une durée définie. C’est quantitativement le ratio du nombre de citations au nombre d’articles publiés par une revue sur une période de référence de deux ans. Par exemple, le facteur d’impact de Science en 1995 est calculé comme suit : le nombre de citations en 1995 d’articles publiés en 1993 et 1994 est égal à 45663 alors que le nombre d’articles publiés en 1993 et 1994 est égal à 2084, ce qui donne un facteur de 45663/2084= 21.911~22. Cependant, le facteur d’impact ne reflète pas la qualité d’un article, e.g., de nombreux articles dans Science et Nature ne sont pas cités. Plusieurs facteurs peuvent intervenir pour distordre les résultats que l’on peut espérer d’une analyse basée sur le facteur d’impact. En effet, certains éléments tels que : la dégénérescence due aux noms homographes, la prise en compte du premier auteur seulement, l’autocitation, la surreprésentation des articles méthodologiques et des articles de synthèse, la différence entre domaines, et les effets hégémoniques, i.e, les citations sont celles relevées par l’ISI, la littérature non exprimées en anglais n’est pas prise en compte, souvent sont cités les articles de son propre pays, etc.
En conclusion, les indicateurs suscités ne sont pas fiables pour juger la production individuelle. A titre d’exemple, la revue Science est classée la première par les scientifiques, alors qu’elle est mise au deuxième rang par l’ISI. Il est nécessaire néanmoins de signaler que, la littérature traditionnelle (avec le support papier), vit actuellement une crise. En effet, deux facteurs importants peuvent être à l’origine de cette crise, à savoir, la taille de la littérature en augmentation exponentielle et la technologie électronique en plein essor. De nouvelles revues voient le jour en permanence, sans que personne ne les achète, tandis que les anciennes voient leurs abonnements stoppés. A titre d’exemple, l’université d’Harvard qui réserve la somme de ~ 60M$ pour ces bibliothèques, serait-t-elle capable de suivre la croissance de la littérature. Cette croissance est caractérisée par un doublement du nombre d’articles. Odlyzko (AT&T Bell Lab.)estime que la publication de 50 000 articles par année en mathématiques peut aboutir à 1 million d’articles après 10 ans. La moitié de la production est réalisée donc durant la dernière décennie, dépassant ainsi les capacités actuelles des bibliothèques. Sachant que les articles dans les revues de plus en plus spécialisées ne sont lus que par un nombre restreint de chercheurs. De l’autre côté l’informatique et l’électronique se sont énormément développées. En plus de l’argument économique, on peut évoquer la lenteur dans la publication (des années parfois..), alors que les chercheurs publient dans le but d’être lus et cités dans des délais en accord avec la récente vélocité technologique. Il a été noté par Odlyzko le fait que le support papier présente des difficultés dans la production, la distribution, l’archivage, etc.
§.3. Les e-publications
Mais alors pour les raisons suscitées, un nouveau mode de publication est apparu durant les années 80, viz., les journaux sur réseaux. Au début ce fut la phase du balbutiement, mais actuellement nous sommes en présence d’expériences concluantes. Les potentialités offertes par ce mode de publications sont multiples : i/ les images 3D, ii/ la vidéo, iii/ le son, iv/ l’interactivité, en l’occurrence, l’article peut être augmenté par des commentaires notamment, ainsi des auteurs qui citent un article retrouvent leur article dans les références du premier, v/ la vélocité de la diffusion, et vi/ l’éventuelle émergence de nouvelles communautés : on pourra alors espérer un changement du mode de pensée car tributaire du mode de communication.
Harnad voit en l’édition électronique, la quatrième révolution cognitive après celles induites par la parole, l’écriture et l’imprimerie. Cependant, il est nécessaire de faire la distinction entre les revues électroniques et celles qui sont les ‘’clones’’ des revues de support en papier. Les e-revues peuvent adopter les mêmes normes internationales que les revues traditionnelles, et on note en particulier le système de validation (d’expertise). Mieux encore, dans le cas des e-revues, la validation peut être ouverte, i.e., la première version est soumise pendant un laps de temps déterminé, et à laquelle on adjoint des commentaires. De cette manière, la version finale est augmentée des commentaires et de la réponse de l’auteur. Mais alors, un comité de lecture informel et aux frontières floues peut être constitué de facto. Il a été noté par Odlyzko néanmoins, qu’au début des années 90, toutes les e-revues en mathématiques appliquaient le système de validation conventionnel (peer review).
Citons quelques exemples d’expériences menées dans le cadre de la e-publication :
Elsa : c’est une collaboration entre Elsevier et l’université De Monfort (Leicester), qui a aboutit à la conversion d’une centaine de revues, pour être mises à la disposition d’utilisateurs prédéfinis dans le but de les évaluer.
SuperJournal : c’est un projet Britannique qui a mis en association 20 éditeurs et 9 universités dans le but d’étudier les chances du journal électronique.
Melvyl : l’université de Californie en accord avec IEEE, a mis en ligne presque une centaine de revues et 200 proceedings de conférence, sur les 9 campus californiens.
Blend : c’est une étude sur l’impact des e-journaux (1980 à 1984).Il a été souligné dans cette étude, l’importance d’une nouvelle forme de validation.
§.4. OA-revues
Une étude plutôt récente (oct. 2004) a été réalisée par ISI (maintenant Thomson Scientific) sur les revues à libre accès (Open Access). Mc Veigh les définit comme étant des revues gratuites, électroniques et avec comité de lecture. Le chercheur est autorisé à télécharger, à copier, à imprimer, etc., des articles de son choix. Mc Veigh estime que la publication électronique a changé le mode de l’accès à la littérature scientifique, et maintenant l’accès libre est en train de changer le mode de distribution de la matière électronique.
Il a été noté que souvent les OA-revues se classent en général parmi les journaux de faibles facteurs d’impact et d’indices d’immédiateté. Cependant, en physique, en technologie et en mathématiques, les OA-revues sont au contraire bien classées. Ceci est dû, à la tradition déjà établie des pré-prints électroniques.
Ces revues se classent en deux catégories, elles sont soit nouvelles soit déjà établies mais s’accommodent avec le nouveau paysage de la distribution. L’étude montre en outre, que le nombre des OA-revues ne cesse d’augmenter, en particulier pour la physique, les mathématiques et la technologie. L’analyse de la distribution des OA-revues montre que la région Asie/pacifique (79) est la plus avancée dans ce mode de diffusion suivie par l’Amérique du nord, pour que vienne en fin de classement la région Moyen orient/Afrique (5). Mais c’est la région d’Amérique du sud/centrale qui vient en première position si l’on considère le nombre des OA-revues par unité de revues (42.3%). Le Brazilian Journal of Physics, le Chinese Journal of Physics et Pramana Journal of Physics, représentent des échantillons des OA-revues.
§.5. Pré-prints électroniques
Il a été signalé ci-dessus que la tradition des pré-prints électroniques est bien établie dans les communautés des physiciens et des mathématiciens. En fait, avant la deuxième guerre mondiale, la notion de pré-print n’était pas répandue. Tandis que de nos jours les pré-prints sont devenus indispensables dans certaines disciplines. Il est admis qu’il est rare pour les mathématiciens d’être à la pointe des connaissances à travers les publications traditionnelles. Lev Landau (Nobel) le physicien russe enrichissait ses connaissances à travers les séminaires. Un spécialiste en informatique a dit un jour ‘’ si je le lis dans un journal, alors je ne suis pas dans le circuit ‘’.
La version électronique des pré-prints a été proposée par Paul Ginsparg de Los Alamos National Laboratory. En seulement une année la communauté des physiciens théoriciens des hautes énergies a balancé dans le nouveau système proposé. Ginsparg attribue cette tendance au fait que dans cette communauté le premier moyen de diffuser l’information est le pré-print envoyé par courrier; le second étant la revue classique (papier), car les résultats qu’elle contient sont déjà obsolètes au moment de sa mise en circulation. Cette forme de documentation est appelée ‘’ e-print archives’’. La première base de données hep-th (high energy physics theory) a vu le jour en Août 1991, elle était destinée aux physiciens travaillant sur la théorie des cordes. D’ailleurs, certains pensent que ces e-archives sont leur grande contribution à la science. Au début le système était connu en tant que pré-print de LANL (xxx.lanl.gov) et ensuite en tant qu’ ArXiv.org et domicilié à présent à l’université de Cornell. Ceux sont des pré-prints dans des domaines aussi variés que la physique, les mathématiques, l’informatique, la biologie, la science non-linéaire, etc. En septembre 2005 on comptait 340 000 e-prints (articles), sachant que 3000 à 4000 nouveaux e-prints sont introduits dans le système chaque mois. Il est admis qu’ ArXiv.org était un des éléments à l’origine de la révolution de la publication scientifique connue sous le nom d’accès libre (OA : open access). Un autre avantage d’ArXiv.org est la réduction des frais de publication de deux (02) ordres de grandeurs.
L’expérience montre que l’accès à l’information scientifique à travers les archives e-print est extrêmement utile, en dépit du fait que les e-prints ne sont pas validés par un comité de lecture conventionnel. Mais ceci ne constitue aucunement un problème majeur, dans la mesure où dans chaque communauté il est aisé pour les spécialistes de déceler les incohérences. En outre, la qualité peut être imposée par l’établissement de plusieurs barrières : la première étant l’avis favorable préalable d’un endosseur, ensuite le comité en charge d’ArXiv doit entériner la décision de l’endosseur. Mais en vérité la barrière réelle est le chercheur lui-même, car un e-print mal préparé ou contenant des erreurs (ou plagiat), est exposé à toute la communauté scientifique internationale, et même s’il décide de le retirer il en restera une trace. En fait, la validation est implicite et s’inscrit dans le temps. Le e-print intéressant est cité par les spécialistes. D’ailleurs, dans l’échantillon que nous présentons, il apparaît que les statistiques correspondant un e-print donné, sont accessible, e.g., le nombre de fois cité, le nombre de fois téléchargé, etc. On peur voir n article non validé (unrefereed) attirer plus d’attention qu’un validé. Il a été noté par Ginsparg qu’à des fins administratives, viz., recrutement, budget de recherche,.., un ‘’ hot pré-print ‘’ dans un CV peut être aussi important qu’une publication classique. En effet, des scientifiques de renom soumettent à ArXiv leurs papiers déjà publiés, car ce système leur offre une audience plus large. Rappelant que le système de validation classique‘’peer review‘’ présente des fois quelques faiblesses : le ‘’referee‘’ peut être subjectif (avoir des préjugés sur une université donnée par exemple) ou simplement incompétent.
§.6. Références
1. M.Callon, J-P. Courtial, et H. Penan, la scientométrie, série que sais-je (Eds. Dahlab, 1996).
2. M.Benromdhane, les nouvelles pratiques de production et d’usage des revues scientifiques dans leur passage à l’électronique, CISI’99, (Tunis 1999) URL.http://www.recodoc.univ-lyon1.fr/ publications/CISI99/CISI99.htm
3. A.F.Chatelain-Gibert, Journaux électroniques scientifiques points de vue des utilisateurs, rapport de recherche bibliographique, DESS en informatique documentaire, (ENSSIB, Univ. Claude Bernard, 1996).
4. N.Pinhas et C. Kordon, Du bon usage du facteur d’impact, URL. http://www.bu.univnantes.fr /   sante/periodic/impact.html.
5. Généralités,URL. http://www.eva.inserm.fr/ Bibliometrie/ EvaBiblioGenIF Journaux Scientifiques .htm.
6. T.D.Nguyen, P.Prinderre, C. Sauzet, H. Rostaing, et J. Kister, Contribution à l’évaluation stratégique de la recherche par l’étude des temps de premières citations, URL. http://isdm.univ-tln.fr.  
7. M.E. Mc Veigh, Open access journals in the ISI citation databases : analysis of impact factors and citation patterns. A citation study from Thomson Scientific, 2004.
8. A.M.Odlyzko, Tragic loss or good riddance? The impending demise of traditional scholarly journals, Intern. J. Human-Computer Studies, 42, p71122(1995), accessible aussi à l’adresse URL. http://www.dtc.umn.edu/~odlyzko/doc/tragic.loss. txt.
9. P.Ginsparg, Winners and losers in the global research village, Invited Cont. for Conf. at UNESCO HQ, Paris, 19-23 Feb. 1996, during session Scientist’s View of Electronic Publishing. URL. http://people.ccmr.cornelle.edu/~ginsparg/blurb/p g96unesco.html .
10. P.Ginsparg, Creating a global knowledge network, Invited Cont. for Conf. at UNESCO HQ, Paris, 19-23 Feb. 2001, Second Joint ICSU Press-UNESCO Expert Con. On Electronic Publishing in Science.URL. http://people.ccmr.cornelle.edu/ ~ ginsparg/blurb/pg01unesco.html.
R.ANNOU

Propositions2004


Rachid ANNOU,  Magister, PhD.                                                                    USTHB, 01-09-2004
Faculté de Physique, USTHB.

A,
Monsieur le Doyen
de la Faculté de Physique.


Objet : Propositions.


Monsieur,

            Je me permets ci-après de vous exposer quelques propositions dans le but de contribuer à une dynamique d’ensemble à même de relever le niveau de notre contribution au savoir universel. En effet, durant les quelques années précédentes où il m’a été donné d’introduire et de promouvoir une nouvelle discipline (dusty plasmas) au sein du groupe de la physique théorique des plasmas, nous avons acquis une expérience à travers laquelle apparaissent quelques éléments jugés importants et nécessaires pour mener à bien un travail de recherche de niveau acceptable. Les thèses et la multitude d’articles publiés dans le domaine, sont  l’expression de cette expérience.

            En effet, il m’apparaît que le préalable à une bonne contribution scientifique est le tripode suivant :

  • Une bonne sélection d’étudiants.
  • Une bonne formation.
  • Une bonne recherche.

Il est de notoriété publique, que la physique est une discipline relativement difficile, nécessitant des facultés de la part du physicien, telles que:

  1. cognitive, pour appréhender l’analyse, la synthèse et le jugement,
  2. affective, pour acquérir des valeurs et des attitudes appropriées,
  3. psychomotrice, relative à la dextérité.

On pourrait se permettre d’exprimer une idée simple mais qui peut s’avérer pleine de bon sens, en déclarant que la physique est le métier d’Einstein, de Landau, de de Broglie et de bien d’autres personnages qui ont modifié notre vision du monde. Mais alors ma première proposition est la suivante :

            I.         Sélection rigoureuse et efficace des étudiants devants suivre le programme des sciences exactes.

En effet, on n’a pas le droit d’accepter des étudiants dont la moyenne est faible, et parfois même, il s’agit d’étudiants qui n’ont jamais suivi de cours de physique (e.g, bac gestion..). Souvent, ce déphasage ôte aux étudiants toute envie de travailler. Si l’on ne change pas l’état des choses, on arrivera au point de non-retour, où il n’y aura guère de relève. Je pense que ceci constituera alors un problème de sécurité nationale. Nous ne pouvons pas décemment assurer nos cours de SEP200 et ne pas se préoccuper de cette situation. D’ailleurs, il s ‘avère qu’il n’y a plus ou presque plus d’étudiants désirants embrasser une carrière de physicien. Il est vrai qu’avec de l’entraînement, on peut rehausser le niveau des étudiants, même s’ils sont jugés faibles. Encore faudrait-il les motiver, et pour ce faire l’apport des psychologues est fortement souhaité. Je me suis livré à des expérimentations, par exemple, en adoptant les quizzs (interrogations surprises de 5 mn), et les résultats sont agréablement passés de 00/20 pour l’ensemble pour la première expérience à 20/20 pour 60% de l’ensemble pour la seconde. Ils étaient à ce moment là en alerte; je crois même avoir perçu une lueur d’intérêt réel dans leurs yeux, mais sans s’inscrire dans la durée. Nous leurs avons appris des techniques pour acquérir les connaissances et les mémoriser, malheureusement, des lors qu'ils ne sont pas motivés, ces efforts restent vains. Je me dois de signaler en outre, que l’entraînement entraîne l’ensemble vers le haut, sans faire apparaître de pics, en l’occurrence, l’élite. Par ailleurs, beaucoup de travail demeure nécessaire en amont.

A cet effet, voici la seconde proposition :

            II.        Nous devons adopter une politique agressive de promotion de la physique, dans les journaux, la radio, la télévision, l’Internet, etc., afin d’attirer les meilleurs vers notre discipline.

Les journées pédagogiques peuvent être le premier pas dans ce sens, mais elles se situent manifestement sous la barre de nos espérances.

            Maintenant que les étudiants sont admis chez nous, ils doivent suivre une formation orientée selon les besoins de l’humanité et les besoins de la nation en particulier. Ce qui doit inférer un caractère versatile aux cours professés. D’où les propositions suivantes :

            III.      Etablissement d’un comité pour réviser les cours cycliquement. Par exemple, chaque trois années (durée d’une licence).

            IV.      Utilisation des moyens audio-visuels de l’USTHB, comme support pédagogique supplémentaire.

            V.        Adopter une conférence par semaine dans l’auditorium, et qui serait donnée par un enseignant expérimenté.

            VI.      Instaurer des olympiades où les étudiants de différentes universités, rentreront en compétition entre eux. La compétition génère l’élite.

Quant à la formation post-graduée, il est proposé ce qui suit :

            VII.     Instaurer un système d’enseignement de telle sorte qu’il y ait un panier de cours (modules) et chaque post-graduant recevra de son éventuel superviseur, instruction de suivre certains cours requis.

Exemple : supposons que je veuille superviser le travail d’un étudiant en physique des plasmas, je lui imposerai de suivre quelques cours tels que : physique des plasmas (au département de physique théorique), physique des lasers (au département  de rayonnements), traitement du signal et couches minces (au département matériaux et composants). Ainsi, un seul enseignant correspondra à des étudiants appartenants à plusieurs départements. On élimine ainsi la multiplicité, et on libère les potentialités des gens.

            VIII.   Notre faculté recèle un trésor caché que nous devons déterrer. A juste titre,  nous avons constaté le niveau bas de nos étudiants actuels, et nous pensons que cette carence peut-être comblée (à une certaine limite) par nos collègues qui ont tout donné pour la communauté, et pourtant pour des raisons multiples ont stagné au niveau du DES. Combien même, certains ont eu leur année théorique. Nous devons les revitaliser et leur imposer de préparer une thèse de Magister.

            IX.      Une autre catégorie de collègues doit être aussi prise en charge. En effet, beaucoup de nos collègues ont entamé une thèse d’état, sans jamais avoir réussi à l’achever. La faculté est tenue de tout mettre en œuvre pour les aider à obtenir le grade de docteur, pour le pays, pour nous, pour eux et pour leurs enfants. La faculté doit rester en quête permanente, agressive et efficace de bourses d’études non-utilisées faute de candidats, et qui sont offertes par toutes les ambassades (e.g. Japon, Inde..) et les institutions internationales (e.g. UNESCO..). J’ai eu en effet l’opportunité de rencontrer des étudiants d’Egypte, de Jordanie, d’Irak et du Yémen, dont les noms sont mis sur une liste, et quand le moment viendra, ils sont sûrs de bénéficier d’une bourse d’étude. Nos collègues peuvent consentir des sacrifices pour améliorer leur niveau scientifique, autant les soutenir dans cette entreprise.

            Dans le but de prodiguer du savoir, un enseignant doit traiter avec une trilogie auto-référente, à savoir, les objectifs, l’enseignement et l’examen. La UGC (University Grants Commission of India) déclara :
‘’ Les objectifs éducationnels, les méthodes d’enseignement et les procédures d’évaluation sont si reliés qu’on ne peut changer l’un sans affecter les autres...’’

            Mais alors, après la formation vient l’évaluation.

            X.        A cet effet, nous devons changer de système d’évaluation, c’est à dire, une réflexion doit être lancée pour nous mettre en accord de phase avec ce qui se fait dans le monde. Les méthodes traditionnelles doivent être revues.

Il a été rapporté par certains spécialistes, que 90 photocopies de la même copie de réponse à un examen, ont été distribuées sur 90 correcteurs expérimentés, les notes ont varié de 22/100 à 76/100. En outre, H.J.Taylor physicien et recteur de l’université de Gauwahati a déclaré que 25% de ceux déclarés avoir échoué, ont échoué en vérité à cause d’une erreur de l’examinateur. J’ai moi-même eu la note de 11/20 au TP2 du SEP 200 alors que j’ai fait un sans faute. L’enseignant  a été honnête et m’a remis dans mes droits en me recorrigeant  la copie, pour qu’en fin un 19/20 me soit attribué. Il a quand même refusé de rajouter le vingtième point !
Des expériences ont été menées de part le monde, qui prouvent que les systèmes traditionnels ne sont pas fiables. Les exemples suivants de personnes qui ont échoué aux examens, et pourtant ont influencé l’histoire, sont à même de nous convaincre des déclarations sus-faites : Einstein, Keynes qui obtint la note la plus basse en économie, Mendel qui échoua  en biologie et à propos de qui l’examinateur déclara ‘’ manque de pénétration et de clarté...’’, Oliver Smith le poète irlandais et romancier était le dernier de la classe, James Watt, Newton, etc.

            XI.      De surcroît, il faut améliorer le système d’évaluation des thèses en général et des thèses d’état en particulier. Je propose que le superviseur propose deux groupes d’examinateurs dont les 2/3 sont des spécialistes internationaux dans le domaine, et il revient au CSF de choisir l’un des deux. On ne peut pas continuer de recourir aux jurys composés de non-spécialistes. Etre exigeant, donnera encore plus de valeur et de crédibilité aux travaux entrepris dans notre faculté.

            Après la sélection et la formation, vient la recherche. Et pour ce faire, je pense qu’un certain nombre d’actions pourrait être entrepris.

            XII.     Instaurer des mécanismes pour motiver nos chercheurs. Peut-être un prix ou une médaille qui porteraient le nom d'un savant algérien. Par exemple, on récompense toute une vie de travail. Ou alors lorsqu’un de nos jeunes physiciens atteint la vingtaine de publications internationales.

            XIII.   Accorder à chaque laboratoire des points lorsqu’ un de ses membres publie un travail. Ces points pourraient être convertis en aide financière supplémentaire à ce laboratoire, en plus de son budget.

XIV.   Instaurer le système des rapports de la faculté de physique.

En effet, il m’a été donné au début de l’an 2000, de proposer au CSF deux séries, viz., Physics Institute Lectures et Physics Institute Reports, avec les numéros zéros, portant sur la mesure en physique pour le cours, et sur une reformulation de la théorie de Maxwell pour le rapport. Cela n’a jamais aboutit. Je récidive ma proposition pour les raisons suivantes :

  • Un rapport inventorié et classé au niveau de la bibliothèque, est une voie vers la constitution d’un potentiel documentaire propre à la faculté.
  • De surcroît, réserver une référence à un rapport, qui est somme toute la quintessence d’un travail de recherche ou de pédagogie, constitue une protection de la paternité des idées originales. Nous savons que le monde de la publication est loin d’être angélique.

Ce rapport doit pouvoir être comptabilisé dans le CV.

            XV.     La documentation acquise au nom de la faculté devrait être remise à la bibliothèque, e.g., Proceedings des conférences...

            XVI.   Etablir une revue scientifique.

            XVII.  Au vu des moyens dont dispose l’USTHB, on est en droit de demander que soit mise sur pieds une ‘’entreprise’’ d’édition  (USTHB Scientific Press). L’USTHB a toutes les potentialités pour que cette entreprise prenne une dimension internationale.

            XVIII.            Se fédérer autour de projets moteurs.

Un exemple intéressant serait de bâtir une station Lidar (light detection and ranging), c’est l’équivalent du radar. La lumière rétrodiffusée par les nuages et l’atmosphère en général, est recueillie et une carte 3D de la composition du milieu peut-être obtenue. La nature des aérosols, à savoir, liquide ou solide peut-être aussi déterminée. On peut accéder avec le Lidar à la densité numérique, la valeur moyenne du rayon des particules et l’indice de réfraction.

            XIX.   Il est impératif et inexorable en vérité, d’interagir avec le monde extérieur. A travers les conférences, les workshops, les stages et l’invitation de physiciens de renommée, pour visiter notre faculté. Ces invités devraient être pris en charge. Malheureusement, faute de budget, beaucoup de physiciens ne pourront  pas être pris en charge alors que dans certains cas, l’on est tenu de se rabattre sur des hôtels très coûteux. La plus simple solution est de bâtir à l’intérieur de l’USTHB, une maison d’hôtes pour enseignants et chercheurs (faculty guest house).En fait, cette maison pourrait avoir au minimum six chambres. En outre, on n'est pas tenu de la construire : un chalet décent serait la meilleure solution. Il me semble qu’une telle entreprise pourrait être sponsorisée. Nous pourrons alors accueillir nos partenaires étrangers à l’intérieur de l’enceinte universitaire.


            Recevez Monsieur, mes salutations les plus distinguées.



Copie au recteur
Copie au vice-recteur

AADL


Locataires/acquéreurs de l’immeuble 26               ALGER, le 24 juillet 2010
AADL-BEZ (1), Alger.

A Mr le Directeur
de l’Agence Nationale de l’Amélioration
et du Développement du Logement


Lorsque nous avons reçu nos certificats d'attribution de logement dans le cadre de la location/vente, notre bonheur était indescriptible, car en plus du fait d'acquérir un toit nécessaire pour vivre une vie décente, nous pensions avoir eu l'honneur et le privilège d'être des acteurs dans une expérience appelée à redéfinir la notion de logement et d'urbanisation en Algérie. A juste titre, c'est un logement destiné à une certaine frange de la population à même de l'acquérir au terme d'un processus de payement échelonné. Par ailleurs, ce logement était censé être conçu  selon les règles élémentaires de l'esthétique et du cadre agréable, e.g, la verdure, les aires de jeux, le gardiennage, etc. Nous nous sommes mis à rêver…..
Malheureusement, nous avons très vite perdu nos illusions. Les raisons étant les suivantes:

Erreurs de conception

1- Commençons par le contrat. À cet effet, nous sommes au regret de porter à votre connaissance le décès de 3 locataires/acquéreurs tous pères de famille. Mais ce que nous considérons affligeant est le fait que les veuves des défunts continuent de payer les loyers (traites) alors que la cessation des payements aurait pu être  déclarée immédiatement après le décès  s'il y avait eu un pourcentage du loyer réservé aux assurances. Cette procédure étant connue nous semble-t-il. En vérité, la veuve est contrainte de chercher du travail (si elle n'en a pas) car le non-paiement du loyer pendant 3 mois lui vaudra de perdre le bénéfice du logement, tel que stipulé dans le contrat.
2-  Concernant les constructions, nous notons que les immeubles 24 à 27 sont bâtis de telle manière que les entrées principales soient en face et à 2m (selon l'endroit) d'un mur (centre de formation). Par conséquent, cet endroit couvert par ce long mur est devenu un lieu privilégié pour l'engeance des quartiers avoisinants.
3- Enfin, donnons quelques exemples capables de laisser transparaître l'état réel de la construction, à savoir, l'absence totale d'isolation acoustique, l'infiltration des eaux, les craquements de béton (balcons), le piètre état des citernes, des portes d'entrée en bois fendues, la conception de vides d'ordures (avec des portes de qualité) non fonctionnels car le bout du canal d'évacuation est inaccessible, mais pouvant être (VO) au demeurant la convoitise des pervers, et l'élément saillant qu'est la conception des fenêtre des WC des F4 donnant sur les chambres des F3.
Nous aurions souhaité que les normes admises pour notre site effleurent au moins celles consenties pour les logements sociaux accordés dans le cadre de l'opération annihilation de l'habitat précaire.

Sécurité

             Le premier acte de l'AADL, après nous avoir remis les clés, a été de détruire l'enceinte entourant le site, permettant ainsi le déferlement des jeunes et le déclenchement d'une réaction en chaine des actes d'agression et de cambriolage. Le site a été implanté entre deux quartiers dont les jeunes s'accordent à régler leurs différends et d'une manière sanglante dans ce même site. Nous avons été perçus comme des intrus, même par certains enseignants dans les écoles où nous avons eu un grand mal à y faire admettre nos enfants.
             La quiétude est l'ingrédient du bonheur, malheureusement nous vivons sous une tension permanente, car l'insécurité est totale, et nous nous sentons délaissés. Les
locataires/acquéreurs dans le site sont d'honnêtes citoyens, des travailleurs - car sinon ils n'auraient pas eu droit au logement – qui aspirent à vivre dans la sécurité et la sérénité après avoir passé une journée entière à servir le peuple et le pays. Hélas, ils ont droit à des batailles rangées entre bandes rivales sur l'artère principale du site, des courses de motos vrombissantes au-delà de minuit, et des drogués dont les injures rompent le calme de la nuit et le voile de la décence, mettant ainsi les honnêtes citoyens dans l'embarras devant leurs familles. Il y en a même, qui ferment les fenêtres en été et allument la télévision et le climatiseur ou toute autre source de bruit, pour s'isoler, préserver leur dignité et éviter toutes mesures extrêmes. La zone sus-citée (entre notre immeuble et le mur) constitue aussi une préoccupation majeure pour nous car c'est un lieu d'agression et de rencontre de tous ceux qui désirent s'adonner aux vices multiples (boissons, drogues, etc.)
              Arrivés à ce stade, les locataires/acquéreurs ont deux options, soit abdiquer et voir la dignité légendaire des algériens outragée, soit réagir avec tous les risques que cela comporte. Nous estimons ne pas être protégés d'une part, et ne pas être autorisés à nous défendre d'autre part. Il est alors plus qu'urgent que l'état adopte une politique sécuritaire pour notre site, e.g, des postes de polices,..

Inadéquation charges/prestations

           Afin d'étayer notre point de vue relatif au désaccord charges/prestations citons quelques exemples. Qu'il nous soit permis de vous informer que pour notre  immeuble (ainsi que les 24,25 et 27) nos enfants ne disposent guère d'aires de jeux. En outre, la verdure pour laquelle nous payons des charges est en fait prise en charge totalement par les locataires/acquéreurs. De même, la citerne a été réparée à plusieurs reprises aux frais des locataires/acquéreurs. Il est à signaler aussi, qu'après quelques jours seulement de l'exploitation du site (août 2006), l'ADE a réduit la pression de l'eau dans les canalisations, empêchant ainsi l'eau de couler de nos robinets. Si la pression était préjudiciable à ce point aux canalisations vétustes du secteur, alors pourquoi avoir construit des immeubles de 14 étages (+1), et pourquoi cela a bien fonctionné au début? Quoiqu'il en soit, afin de pallier à cette déficience, nous avons été amenés à acheter, monter et maintenir un sur-presseur. De surcroit, nous avons fait face à un problème qui a mis la santé des locataires/acquéreurs en danger, à savoir, l'accumulation des eaux usées dans les vides sanitaires permettant ainsi la prolifération des moustiques et la propagation des odeurs nauséabondes (indicatrices de maladies) dans l'immeuble. Nous avons tenu une réunion avec le gérant du site au terme de laquelle des promesses ont été faites, mais en vain. Nous avons récidivé, mais avons eu la conviction que le gérant était incapable de régler notre problème. Mais alors, nous avons pris à bras-le-corps notre problème en consentant des contributions financières conséquentes, afin de le régler (voir photos). L'intervention récurrente des locataires/acquéreurs chaque fois qu'il y a un problème et le retrait de l'AADL, retire à cette dernière toute raison d'exister.
       
Pour conclure, notons que dans un cadre général, nous sommes conscients que le logement en soit est un bienfait divin que nous acceptons avec gratitude et louanges à DIEU, néanmoins nous exprimons aux responsables de l'AADL, notre amertume et déception, dans la mesure où force est de constater le total désengagement de l'AADL. Nous faisons notre devoir mais nous ne recevons pas nos droits. Enfin, nous jugeons qu'il est juste que l'AADL réévalue les charges chaque fois que les locataires/acquéreurs exécutent des travaux que l'AADL elle-même est tenue de faire.

Recevez Monsieur le Directeur nos salutations distinguées.

Guernica


Très tôt ce matin (03/03/2011) en suivant les informations sur une des chaines satellitaires, je fus frappé de stupéfaction par les propos diffamatoires et calomnieux tenus par un membre du conseil de transition en Libye, à l'encontre de l'Algérie. En effet, il accuse ouvertement l'Algérie de conspirer avec Al Gaddafi contre le peuple Libyen, en assurant de quelque façon l'apport en mercenaires. En outre, il exhorte les forces étrangères à laisser toutes les options ouvertes, en accord avec les lois internationales selon lui, entre autres l'utilisation de la force pour sanctionner tous les pays qui soutiendraient Al Gaddafi.
En termes plus clairs, cet individu incite les forces étrangères à attaquer l'Algérie. Ceci est très grave, car si l'on admette hypothétiquement que les faits soient avérés, comment se fait-il qu'un simple citoyen Libyen inconnu vivant à Benghazi détienne ce type de renseignement sensible? Par contre, s'il s'agit d'affabulations fantaisistes, on est en droit de s'interroger sur leur finalité. Il y a vraisemblablement lieu de croire qu'il s'agit d'un complot fomenté contre l'Algérie. Il semble que le puzzle est en voie d'achèvement. La courbe est entière.
Tel que je l'ai expliqué dans un article précédent, à cause de l'injustice que vivent les peuples, les conditions sont réunies pour que toute perturbation déclenche une instabilité. Cependant, il est clair désormais que l'élément déclencheur est bien extérieur.
Mais alors, l'Algérie qui n'a pas basculé en janvier durant les émeutes, durant les marches des samedis successifs et même lorsque les étudiants se faisaient bastonner, certains veulent qu'elle bascule dans le chaos par la force.
Il est opportun et impératif de rappeler que l'Espagne qui a subit les affres de la guerre civile de 1936 a été épargnée pendant la seconde guerre mondiale, pour qu'elle puisse panser ses blessures.
Redistribuez les rôles à votre guise messieurs, mais épargnez l'Algérie, elle est en convalescence. Le changement que nous désirons pour des raisons différentes des vôtres, nous le voulons à moindre coût, doux et sans à-coups.

Grève à l'université


Les étudiants, qualifiés de l'ancien système (Post-graduation et ingéniorat), ont entamé  une grève à l'université et ont fermé ses portes et celles des facultés, à la suite de la promulgation d'un décret présidentiel (10-315) fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, établissant par conséquence  de nouvelles équivalences entre les anciens et nouveaux diplômes, e.g, magister/master et ingéniorat/master1. Revoyons ci-dessous les définitions des différents degrés et diplômes en vue d'évaluer la justesse des revendications des nos étudiants.
Pour l'histoire, je puis rappeler qu'au moment de discuter le système LMD au CSU entre 2004 et 2007, j'ai relevé le fait que ce système étant par essence anglo-saxon, on ne saurait s'inspirer de ce qui se fait loin de sa source, si on veut éviter toute singularité.
I-  Commençons par le grade de master. En effet, le master en vérité englobe une multitude de diplômes tous appelés master, mais de valeurs distinctes. D'où la nécessité de lever toute dégénérescence. Tout d'abord, il convient de noter impérativement la différence entre le master OFscience (Msc) et le master IN science (Msci) offert par certaines universités du Royaume-Uni, lequel est un diplôme plus récent etinférieur par rapport au premier car n'étant pas un diplôme de post-graduation (mais undergraduate).
II- Le master of science est un diplôme de PG sanctionnant un travail de deux années au-delà du bachelor of science (Bsc, 3 années). Il est considéré équivalent au Laurea Magistrale (2 ans) qui fait suite au Laurea Trienale (3 ans) en Italie, à l'ancienne licence suisse, alors qu'en Slovénie il est l'équivalent de tout diplôme de 4 années conjugué à une thèse soutenue.
III- Entre le doctorat de philosophie (PhD) ou doctorat et le master, nous avons le master de philosophie (M.Phil). Il peut-être décerné après plusieurs années de recherche, mais avant de défendre la thèse de doctorat. Cette situation est appelée A.B.D (all but dissertation). A l'université d'oxford, le M.Phil. nécessite une (longue) thèse et plus d'examens qu'un Msc. C'est un diplôme plus prestigieux. Il existe cependant une version plus structurée du M.Phil., qu'est le master of research (M.Res.).
IV-  N'omettons pas de citer le master of  technology (Mtech.), un master pour "ingénieurs" nécessitant au préalable un Bachelor of technology (Btech,4 années).
V-  De surcroit, dans certains pays et notamment selon les anciens systèmes, il y a le magister, un grade de post-graduation. En Algérie, et dans les facultés des sciences, l'admission au programme du magister se fait sur concours. Une année théorique est entamée, i.e, une année de cours et d'évaluation. A la sixième année le candidat commence son travail de thèse, lequel travail dure au minimum deux années (en général 5 ans pour l'ancien magister) pour être sanctionné par une publication au minimum et une soutenance publique.
En Allemagne, le diplôme ou grade de magister nécessite plus de temps qu'un master aux USA. Le master défini par le processus de Bologne peut être considéré l'équivalent du premier diplôme allemand: le Diplom de 5 ans.
En Argentine, le magister avec sa thèse -selon la documentation disponible- est généralement l'équivalent du PhD des universités nord-américaines, selon les règles de comparaison du processus de Bologne.
Au Danemark et en Norvège le magister se situait entre le diplôme de candidate (6 ans) et le doctorat. Le candidate étant lui-même un diplôme supérieur au master. Il est établi -selon la documentation- que le magister norvégien est un grade demandant une thèse de bonne qualité (d'une durée de 3 années) et est donc approximativement l'équivalent du PhD. Alors que leur doctorat pourrait être comparé au Dsc (doctor of science) du common wealth.
En Serbie ainsi que dans les autres territoires yougoslaves, le premier degré, à savoir, le Diploma (4 à 5 ans) est déclaré équivalent au master. Alors que le magister est équivalent aux deux premières années des trois années requises pour un doctorat.
VI- En ce qui concerne le grade d'ingénieur, ses détenteurs peuvent légalement en France, prétendre au grade de master. Ce grade ne peut en aucun  cas être l'équivalent du M1, eu égard aussi au fait que le volume horaire en LMD reste inférieur -car ainsi conçu- à celui du système ancien.
Pour conclure, on peut déclarer à la lumière de ce qui précède, qu'un ingéniorat qui nécessite cinq années de cours et un projet sur le terrain (parfois 6 ans pour les géologues) ne peut être considéré équivalent au M1 qui représente 4 années de cours avec un volume horaire réduit. En outre, le magister, tel que je le connais à la faculté de physique de l'USTHB,  ne peut en aucun cas être considéré équivalent au master qui nécessite 5 années en plus de 12 années d'école (17 ans au total), dans la mesure où la durée requise pour se voir décerner le grade de magister est de 7 années (au minimum) au-delà des 13 années de l'école (20 ans au total). De même et tenant compte du processus de Bologne, le DEA français peut-être considéré équivalent au M.Phil., alors qu'en Algérie ce DEA est équivalent à l'année théorique du magister (Mag1), il est admis de penser pour que l'administration reste cohérente, qu'il faille  considérer le  magister équivalent au minimum au M.Phil., un diplôme démontré supérieur au master (of science). Cependant, et eu égard aux publications en particulier, il serait juste de déclarer le magister l'équivalent du doctorat actuel, lequel nécessite -selon les textes- une seule publication (01). Certains de nos étudiants ont présenté des thèses de magister avec plusieurs publications, alors que les thèses à une seule publication sont presqu'un événement banal.
La dévalorisation des diplômes est une distorsion condamnable de l'échelle des valeurs et un signal à ne pas envoyer au gens qui veulent travailler. De surcroit, la dévalorisation des diplômes conjuguée à la destruction de l'enseignement technique, lequel était un creuset de l'élite, sans réaction aucune des autorités, donnent lieu à beaucoup d'interrogations. Qu'est ce qu'on veut de cette nation? Ou serait-ce simplement de l'incompétence?  Dans ce cas il est aisé d'agir, car il suffit de favoriser la concertation avec les gens du domaine, d'autant plus que ces questions restent du domaine rigoureux de la science qui n'autorise aucun égarement.
Le MESRS se trouve face à un dilemme: accepter le décret constitue une injustice, alors que son abrogation sera l'expression de la faiblesse des décideurs.

Tagh'yeer

بسم الله الرحمن الرحيم

،من مواطن إلى رئيس الجمهورية
،الحمد لله و بعد
إن العالم مستقبل أمرا له وجوه و ألوان، لا ندري من يؤزه و لكنا نعلم أنه لن يكون إلا ما قدر. إجتمعت الأسباب و الأشراط كي تثور الشعوب التي تتوق إلى الأخذ بزمام أمرها و تتخلص من طوق الرهق
إن الأحداث تتوالى و لا تتولى، و أرى أنه من الحكمة أن نقوم بتقييم الوضع و تقويمه قبل أن نرغم على ذلك. الجزائر بثرواتها البشرية و الإقتصادية و الحضارية، كان ينبغي لها أن تتبوأ مكانة أعلى من الحالية.إننا خارج دائرة التاريخ  و نفوسنا بها شوق لدخول التاريخ و التأثير على الأحداث و صنعها. إن في شبابنا عنفوان و رغبة جامحة في العمل و التقدم و رفع التحدي، و لكن أطبق على أنفاسه عمال الدولة اللذين وضعوا في مناصب ليسوا أهلا لها، فأحبطوا محاولات الإبداع و أطفؤوا نور الأمل
و انطلاقا مما سبق، إنني أناشدك سيدي الرئيس، أن تتخذ كل ما من شأنه أن يعيد لنا الأمل و يعطينا زخما للسير على درب التحرر و التحضر. إنه لا يبدع المرء تحت الكبت. أوجد الآليات لإقحام الشعب في كل الشؤون إنها لا تخطئ الجماعة إذ يد الله معها واسحب البساط من تحت أقدام من يتربص بالجزائر و جنب الشعب المآسي و الأحزان. أخرج من الباب الواسع و ادخل التاريخ إنه لا يلقاها إلا القليل
.و السلام
.رشيد عنو
.يوم الجمعة 8 ربيع الأول 1432 الموافق ل11 فبراير 2011

Lorsque les exposants de Lyapunov deviennent positifs


Ce que nous avons vécu ces derniers jours, en l'occurrence, les émeutes, les pillages et les agressions, a déclenché en nous (les vieux) de tristes souvenirs, des souvenirs qui n'ont pu s'estomper en dépit  de la durée et des événements effroyables de la rouge décennie: ce sont les souvenirs des événements d'octobre 1988.
Ces émeutes qui sont somme toute le reflet d'un mécontentement populaire, tantôt discret tantôt résurgent avec véhémence, ont été analysées et plusieurs thèses ont été avancées sur leur genèse. En vérité, tel le vecteur qui s'exprime en fonction d'une base de vecteurs dont le nombre est celui de la dimension de l'espace vectoriel correspondant, la cause de ces émeutes est une combinaison - peut-être non-linéaire - de toutes les causes déjà évoquées, ce serait une équation à plusieurs inputs. Ce qui demeure certain, c'est l'incapacité d'une allumette d'enflammer une mare d'eau. En l'occurrence, aucun agent ne peut être déclencheur si le système lui-même n'est pas dans un état instable au préalable.

Les premières échauffourées de Bab-el-Oued auraient pu être vraisemblablement déclenchées par la rumeur relative à la destruction des
étalages illégaux et le contrôle du commerce informel, mais le catalyseur étant certainement le fond historique des jeunes, i.e., chômage et  refus de l'autorité exacerbés par la hausse des prix, qui demeure un facteur non décisif car le record des prix de l'huile a déjà été atteint par le passé. Ensuite, il y a l'effet d'entrainement qui peut être libre ou forcé. Cependant, compte tenu du nombre de wilayas impliquées (~17) l'on est incliné à penser que ceci ne saurait être un événement fortuit. Evidemment, le bon sens nous impose de ne pas sous-estimer le facteur extérieur, sachant ce qui se déroule au moyen orient et en Afrique du nord. En ce qui me concerne, j'estime que la cause majeure au mécontentement des gens et qui est sous-jacente à toutes celles évoquées, est l'injustice.
L'injustice est une machine à broyer toute forme d'épanouissement, d'expression et d'innovation. Ces derniers étant les ingrédients d'une vie digne et qui mérite d'être vécue. Cependant, la réaction à l'injustice reste tributaire de l'individu: certains réagissent avec violence alors que d'autres le font avec sagesse. Dans tous les cas, nul ne reste placide lorsqu'il est soumis aux contraintes de l'injustice. Par ailleurs, l'effet de l'injustice devient on ne peut plus destructeur dès lors qu'il n'y a aucune instance ou personne à même de la lever. Et cela débouche irrémédiablement sur l'explosion, l'immolation ou le Duaa au cœur de la nuit.
Chacun de nous y a forcément goûté et de différentes manières. On ce qui me concerne, j'ai été témoin à maintes reprises de cette injustice. En effet, étant originaire d'El madania la révolutionnaire (Alger), je sais que les habitants de cette commune ont été lésés sur le plan de l'habitat, peut-être par manque de terrains de construction (les émeutes de Diar-échems sont assez éloquentes), alors que dans d'autres communes (en moins une) presque tout le monde a reçu un lot de terrain ou un appartement, même ceux qui n'étaient pas franchement avec la révolution. On a bien entendu parler de ceux qui viennent à Alger de très loin, perdus, ne connaissant pas le chemin vers les appartements et locaux commerciaux qu'ils auraient acquis et qui sont le fruit des largesses de leurs cousins incrustés dans l'administration. A El madania il y a des gens quinquagénaires décents et de bons pères de famille qui n'ont pas encore de logements alors que l'état les narguent à travers la télévision en octroyant "parfois" des logements à des personnes de réputation notoirement exécrable pour éviter le bruit qu'ils peuvent engendrer. L'état reste faible devant l'engeance mais féroce avec les gens dont la dignité leur interdit l'option de dévier des sentiers de l'éthique.
Je connais aussi l'histoire de quelqu'un d'El madania, un physicien parlant 5 langues, qui avait reçu en 1973 une bourse pour faire une grande école française, malheureusement, à quelques jours de son départ un sous-officier lui signifie que sa place est à Blida (s.n). Son frère qui maitrise 4 langues a été classé premier en 1976 au terme d'un concours en vue d'obtenir une bourse aux USA pour étudier la sécurité industrielle. Quelle ne fut pas sa surprise après avoir achevé tous ses préparatifs (vaccins,..), de savoir qu'on lui avait subtilisé sa bourse! Il s'inscrit à l'institut de physique pour le quitter en S6 sans diplôme, en particulier après qu'une enseignante (qui a confessé des années après qu'il avait l'éducation d'un englishman) lui eût dit qu'il n'allait pas avoir son module même s'il étudiait. Leur troisième frère, un poète et un dessinateur, un élève du lycée technique (1979), a été poussé à accepter juste un DES en physique pour enseigner au lycée dans une wilaya alors qu'il habite chez des gens dans une autre wilaya non limitrophe, tandis que "certains" des habitués des jeux de cartes dans les halls de l'USTHB, ont la mainmise sur nos destinées. Les bons éléments ont ainsi été échangés par d'autres moins compétents, ce qui a aboutit à une inversion de population au sens physique, d'où les problèmes de l'Algérie actuelle. C'est l'histoire de la séparation isotopique de l'uranium: si vous sélectionnez l'U235 vous aurez de l'uranium enrichi et de gros problèmes avec l'AIEA.
En fait, l'injustice a un  effet plus préjudiciable que le fait de prendre par exemple l'argent de quelqu'un, car des fois c'est toute une vie qui est chamboulée. Je l'ai appris à mes dépens dans la mesure où ma propre vie académique a été scandée par quelques injustices. Quand quelques amis et moi (6) avons eu le bac une bourse d'études aux grandes écoles françaises nous a été accordée.., hélas, après les préparatifs et à la rentrée scolaire nous avons perdu nos illusions (et nous savons par qui). Après le DES, une autre bourse m'a été octroyée par le biais de l'université, et comme l'histoire est un perpétuel recommencement, je n'ai jamais pu en bénéficier. Heureusement, après quelques années, j'ai bénéficié d'une bourse dont personne n'en voulait mais que j'ai eu la présence d'esprit de ne pas snober. En vérité, l'injustice a une saveur plus âpre au goût lorsqu'elle passe par la personne pour atteindre toute la communauté. En effet, en rentrant au pays j'ai introduit une discipline qui a su attirer les collègues et les étudiants au point de voir après une décennie le nombre des spécialistes dans ladite discipline avoisiner la quarantaine. Malheureusement, et parce que j'ai dénoncé un plagiat, je fus mis dans un vortex de vitesse transversale excessivement élevée: par une machination machiavélique je fus privé de mon cours de post-graduation dans le but de m'éloigner des étudiants. Et quelque soit l'écrit adressé à l'administration pour condamner cet état de fait, il demeura sans réponse, et ceci en totale contradiction avec la procédure administrative. En outre, toutes les propositions que j'ai eu à soumettre (>25) pour contribuer un tant soit peu au rayonnement de mon université, e.g., proposition d'une post-graduation et dans le cadre du LMD d'une licence et d'un master, mise sur pied d'un fond documentaire propre, etc., ont simplement été ignorées, alors qu'elles pouvaient avoir un impact sur la formation des étudiants et la visibilité de l'institution (ranking). Il est instructif de signaler que ma proposition de projet (cnepru) a été bloquée plusieurs années à cause d'une force occulte; heureusement il y a des gens intègres au MESRS. Idem pour les dossiers de promotion aux grades successifs (CC, MC, PR). Les tiroirs de bureau de l'administration ont un tel attrait que nos dossiers refusent d'en sortir et ceci pendant des années. Même sur le plan des besoins basiques on se trouve lésé; nonobstant le fait que je sois un formateur, j'utilise le bureau d'une technicienne qui s'en ai débarrassé, tandis que le PC je l'ai eu après des années d'attente alors que le budget non consommé du laboratoire (restitué) s'élevait à 4.5 MDA. Tout le monde est au courant mais personne n'a le courage de réagir. Nous sommes muselés par des responsables dont les indices de Hirsch, d'Egghe et de Zhang sont tellement bas qu'ils devraient démissionner par décence. Ils constituent un réel frein pour l'envol de notre faculté. Alors que faut-il faire dans ce cas, en particulier quand les autorités compétentes ne réagissent pas? On survit et on évolue à une vitesse très réduite...et le temps qui nous est alloué dans ce bas monde s'en va à vau-l'eau. Les responsables que j'ai évoqués ne savent-ils pas qu'ils agissent dans le sens des desseins de nos ennemis? Cependant, n'omettons pas de noter que l'injustice est en réalité un phénomène généralisé (ainsi que la corruption qui en est une simple manifestation) d'où le danger car il devient difficile de le circonscrire et rien ne fonctionne dès lors correctement dans la machine.
Quant à la politique adoptée par l'état, le profane que je suis ne puis techniquement la juger, mais il semblerait qu'elle ne reçoive pas de consensus. L'inflation par les coûts que l'on vit depuis un moment parait générale et devrait nécessiter un traitement différent de celui préconisé pour une inflation conjoncturelle. En outre, afin d'indiquer la thérapeutique appropriée d'une inflation, il est impératif de savoir dans quelle économie nous évoluons, viz., fermée ou ouverte, car ce qui est bénéfique pour l'une ne l'est pas nécessairement pour l'autre (e.g., provoquer le chômage), et je ne sais pas si l'Algérie a bien défini ses tendances économiques
Quoi qu'il en soit, la politique adoptée par l'état après cette crise en particulier, laisse transparaitre sa faiblesse et son incapacité à imposer une politique et à défendre l'honnête citoyen. A juste titre, l'état s'est retiré des secteurs stratégiques tels que le secteur alimentaire pour le laisser dans les mains d'un quarteron de citoyens, ce qui constitue une erreur même dans le cas où ces citoyens sont des saints. De surcroit, lorsqu'on adopte une politique (économique, sociale,..) après concertation, on ne fait pas marche arrière, car ceci constituerait un signal fort pour tous ceux qui ne prospèrent que dans le chaos et le désordre. Vaciller n'est guère un signe de bonne santé politique (cohésion de la masse); on se rappelle l'épisode de la loi sur les hydrocarbures. Evidemment, pour se prémunir de cette éventualité, l'état doit s'assurer l'adhésion du peuple, dont la condition sine qua non demeure la confiance. Il est clair qu'en absence de confiance entre le peuple et les gouvernants, toutes les politiques et décisions seront rejetées en dépit de leur pertinence. Je me rappelle à ce sujet qu'en 1988 après le fameux discours du 19 septembre du président Chadli et avant les événements du 5 octobre, mon ami un informaticien de l'USTHB et moi-même avons été conviés à une réunion du conseil national de la jeunesse en tant qu'étudiants. Lorsque j'ai pris la parole, R. Boukerzaza était souriant et jetait des regards à Mr. Sebaa du secrétariat permanent du FLN probablement pour lui dire qu'on a des jeunes conscients et engagés, mais il a très vite changé d'attitude dès lors que j'ai abordé les sujets qui fâchent. En effet, j'ai déclaré qu'il y avait un problème à résoudre, en l'occurrence, le peuple n'a plus confiance en ses dirigeants. Ensuite, j'ai parlé de l'opacité qui entourait les indices économiques en Algérie, tels que le taux d'inflation et le taux de chômage, pour clore mon intervention en qualifiant le fait d'imposer au citoyen la limite des naissances d'immoral (on parle maintenant d'espacer les naissances). Cela va sans dire, mon ami m'a emboité le pas. A la sortie, certaines personnes m'ont déclaré que c'était du courage walla khallini (entre autres quelqu'un qui est devenu ministre).
~16 janvier 2011

Zamzam9


Après le choc causé par la prestation de l'équipe nationale face à l'équipe du Malawi, beaucoup d'entre nous se sont retournés contre l'EN et son staff, et n'ont pas tari de critiques acerbes à leur encontre. Je demeure sidéré par cette capacité de changer d'attitude instantanément envers ceux que l'on a mis hier sur un piédestal, d'autant plus que c'est leur première chute. La décence nous impose de soutenir les personnes à l'origine de nos joies, et non les laisser choir à la première déception sur un parcours pourtant irréprochable. L'âme humaine a ses secrets, et une telle attitude est hautement préjudiciable au moral des gens qui essayent de rehausser le niveau de nos activités sportives.
En ce qui me concerne, le football n'est pas un sport de grande valeur, néanmoins, la défaite face au Malawi nous a fait tous tomber en disgrâce, et le monde a commencé à nous traiter avec dédain. Mais alors, si ce sport a la capacité d'affecter notre image (ou l'inverse), alors autant mettre tout en place en vue de le promouvoir pour se positionner sur la scène internationale. Les autres nations ont si bien intégré le  fait que le sport soit un parfait ambassadeur dans leur vision globale de leurs intérêts suprêmes, qu'ils ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Je me rappelle de l'histoire (évoquée dans un documentaire) de l'agent du KGB qui a tenté de déstabiliser par hypnose, un tennisman qui jouait contre un autre de l'union soviétique. On ne demande pas à nos responsables d'atteindre cet état extrême, immoral au demeurant, mais de protéger nos représentants sportifs.
Ceux qui abhorrent notre réussite, ont le bras long en Afrique, et celui de leur allié est encore plus long. Comment, expliquer sinon, que notre équipe soit la seule (avec l'adverse) à disputer le match à 14:45 dans une zone équatoriale à une température proche de 40°C et un taux d'humidité avoisinant les 80%. Qui a programmé ce match à cette heure, et pourquoi nous avons été incapables de le reporter ?. Ces conditions sont en effet un candidat privilégié pour expliquer la déroute de l'EN, sans être le seul. Des conditions qu'on retrouve au Malawi, je suppose, dans la mesure où elle est située ainsi que l'Angola entre les latitudes 5° et 20° sud. Peut-être que ceux qui n'ont pas vécu ces conditions ne peuvent comprendre.  Lorsque les conditions sont celles évoquées ci-dessus, la température effective est alors de l'ordre de 44°C. Je connais en moins une personne (concitoyen) qui a vécu une situation presque similaire (48°C-50°C) et qui a été tellement affectée qu'elle perdit le sommeil pendant une semaine entière, ainsi que la faculté de transpirer (cessation de sudation), au point de craindre pour sa vie. Un autre effet est à prendre en compte, à savoir, la nature du tissu des maillots. A juste titre, si les maillots sont en matière synthétique et dans ces conditions toujours, le joueur perdra une partie appréciable de ses capacités. N'omettons pas de signaler les crânes rasés. L'épuisement dû à la chaleur provoque des sensations de fatigue, et même un évanouissement ou des nausées et parfois des crampes dans les bras et les jambes. De l'eau salée est alors recommandée. Cependant, on ne peut accepter ces arguments, car il y a des contre-mesures, à savoir, une préparation aux conditions extrêmes, des habits appropriés et une nourriture à même d'influer sur le métabolisme.
Enfin, ces histoires de football nous ont dévoilé notre incapacité à défendre nos intérêts nationaux. Entre autres déceptions, le payement des droits de transmission de 10 matchs à la hauteur de 10 fois le prix normal, pour qu'en fin de compte Al-Jazeera ouvre le champ à tout le monde. Est-ce que nous avons payé pour les autres?.  Par ailleurs, les Algériens ayant acheté des cartes ART, sont incapables de s'en servir et ne sont pas remboursés à l'inverse des citoyens d'un autre pays, par cette chaine achetée par Al-Jazeera. Je me rappelle en 2006 lorsque l'université était en grève et que nous étions incapables d'assurer du lait pour nos enfants, le gouvernement subventionnait les cartes de cette ART.  Nous constatons avec amertume et révolte que beaucoup nous prennent pour des imbéciles faciles à abuser; et l'observable leur donne raison (e.g., acier, ciment, téléphonie, énergie, communication,....).

Zamzam8


J'ai été agréablement surpris ce matin du 10/01/10, en consultant la presse écrite nationale. A juste titre, nos militaires qui ont pris part aux guerres 67 et 73, commencent à dévoiler les secrets relatifs à notre participation à ces dernières. Ces révélations sur nos faits d'armes  et exploits sont les bienvenues, quoique tardives. Durant des années, je n'ai cessé de le dire à qui voulait l'entendre, que l'état devrait nous restituer une partie de notre patrimoine constitué par les archives correspondant aux exploits réalisés par nos ainés, et en particulier celles liées à notre contribution aux deux guerres susmentionnées. J'avais même envie d'introduire une requête auprès du MDN en vue de nous dévoiler ce qui peut l'être des positions et exploits honorables de notre pays, car c'est un acte constructeur pour notre personnalité. Nous ne pouvons avoir l'œil sur l'avenir si notre passé est flou, comme nous ne pouvons sauter en l'air si le sol sous nos pieds est mouvant.
Je me rappelle quand j'étais étudiant, j'avais des collègues égyptiens (doctorants) qui avaient une connaissance de l'Algérie quasi-nulle. Il a fallu que j'achète des livres d'histoire pour parfaire leur instruction en la matière. Une fois et pendant un débat houleux sur la contribution de l'Algérie aux guerres 67 et 73, le collègue répliqua en déclarant que leur pays ne leur a rien enseigné sur cette contribution; il fallut qu'un collègue Yéménite intervienne de chez lui (de sa fenêtre) pour évoquer le chèque de Boumediene.
Dans certains pays, on se base sur des mensonges et des mythes pour donner de l'espoir aux peuples pour les propulser vers un avenir qu'ils souhaitent meilleur, alors que chez nous l'histoire est glorieuse mais séquestrée. Les balises de l'histoire nous indiquent le chemin vers un avenir prometteur. En termes plus simples, le citoyen a plus confiance en soi, et peut donc faire face à l'adversité et aux défis en général.
Les derniers événements constituent une transition de phase, un revirement dans la mentalité du citoyen et en particulier du jeune citoyen; une opportunité historique pour remettre tout un peuple sur la voie. L'un des jeunes m'a dit : " je ne me suis jamais préoccupé du drapeau national, mais au Soudan, j'ai eu les larmes aux yeux en le regardant ".
Pour clore,   qu'il me soit permis de m'interroger sur les déclarations du général  Nezzar:   " si ce qu'il a dévoilé par réaction à l'attitude irrévérencieuse  des égyptiens, était un secret militaire alors il n'aurait pas dû le faire, par contre si ce n'en était pas un alors pourquoi ne pas l'avoir dévoilé plus tôt ?  Quoiqu'il en soit, le général avait une position qui a changé avec le temps. Dans ce cas, l'on peut se poser la question: "et si toutes les positions, attitudes et décisions de nos gouvernants pendant des décennies, n'étaient pas appropriées et devaient changer avec le temps..?. Il est peut-être plus sage de se remettre perpétuellement en question, tout en préservant les invariants.