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lundi 30 janvier 2012

SEMPER FIDELIS.


Un peuple d'identité définie, uni, cohérent et évoluant selon des valeurs morales universelles, telles que, la justice, la tolérance, l'honnêteté, etc., qu'il aspire à rayonner, est un peuple civilisé et digne d'existence et de pérennité pour les siècles des siècles. La condition nécessaire à l'existence et la pérennité d'un peuple étant un pays fort et respecté. Le pays et le peuple forment alors un système self-consistent.
Afin d'assurer l'unité et par voie de conséquence la cohérence du peuple, l'identité bien définie de celui-ci demeure un pré-requis. Dans ce contexte, je puis insister sur le fait qu'il ne s'agit pas de plaire, mais il s'agit de privilégier la justesse et la précision au moment d'aborder ces questions fondamentales. Par ailleurs, à l'instar des indices économiques, j'utiliserai volontiers la notion d'indices culturels pour étoffer l'aspect identitaire.
En effet, comme quelques points sur le doigt ou sur le visage, permettent la reconnaissance univoque des individus, ces indices peuvent servir à projeter une image identifiable et caractéristique de notre peuple et de notre pays. A titre d'exemple, nous pouvons exacerber quelques traits de notre culture, tels que, l'architecture maghrébine, l'écriture maghrébine, la version warsh du coran, le rite malékite, et les arts étalés sur un spectre très large embrassant la tenue vestimentaire, l'art culinaire, la peinture, la musique, et le chant.
Dans cette optique, il est conseillé de chercher, localiser et promouvoir certains attributs propres à la l'Algérie afin de servir d'identifiants, tels que ceux relatifs à la faune, e.g, le cerf de barbarie, le fennec, les moutons typiques, et à la flore, e.g, les dattes, l'orange, la fraise, etc. Sur le plan de l'information, il est à préconiser le lancement d'une chaine d'information qui serait la voix de l'Algérie et des causes justes. Quant au sport, il est permis d'espérer proposer au monde un sport propre à nous (e.g., les arts martiaux). Il est vrai que l'Algérie recèle de potentialités non encore exploitées.
Quand le peuple et en particulier les jeunes se découvrent et s'acceptent, on peut à ce moment là penser à induire la cohérence de l'ensemble "peuple" à même de lui permettre la renaissance tant souhaitée. C'est un fardeau que j'ai porté pendant 42 ans et des graduations, et chaque jour que Dieu faisait, les discussions avec les concitoyens étaient axées sur le souhait que l'Algérie transcende ses difficultés et se positionne parmi les grands pays, sachant son potentiel. En vérité la situation est plutôt critique, dès lors que la société est dans un état de déliquescence tel que, l'individualisme est devenu la règle, les drogues sont répandues, les parents sont agressés par la progéniture, les agressions sur les mineurs sont en recrudescence, l'insécurité empêche les gens de vivre au point d'avoir peur d'emprunter les moyens de transport en commun, etc.
Dans la mesure où je subissais l'écho de ces maux au quotidien, dans la mesure où je caressais l'espoir depuis l'enfance de voir notre pays grand et protecteur (on devrait inscrire sur le passeport: là où vous êtes, l'Algérie est avec vous), et dans la mesure où les conditions étaient réunies, à savoir, l'énergie de l'âge, les qualifications et l'envie de contribuer à amener l'Algérie d'un état à un autre meilleur, en déclenchant une transition de phase avec toutes les bonnes volontés, en l'occurrence, étant au point de concours d'événements résonants, j'ai décidé de me porter candidat aux élections de 2009.
Néanmoins, je suis déçu de la manière avec laquelle l'opération évolue, vu les difficultés rencontrées et jugées sérieuses et préjudiciables au bon fonctionnement de cette dernière. On peut les résumer comme suit:
1- La légalisation du formulaire relatif au parrainage, a constitué un élément déterminant en défaveur de la collecte des signatures en un temps optimal. En effet, plusieurs personnes ont dû attendre plusieurs jours pour parachever l'opération de légalisation pour différentes raisons, alors que d'autres ne l'ont jamais réussie; on leur a même conseillé la légalisation au commissariat.
2- La difficulté d'accès au ministère de l'intérieur, et le refus catégorique de me fournir plus de 2000 imprimés (et ceci à 12 jours de la date butoir) en plus des 3000 déjà reçus le premier jour. On a opposé une fin de non-recevoir à ma requête de défendre ma cause. Le dédain avec lequel est traité un candidat qui se propose de guider un peuple aussi glorieux et fier que le notre, est simplement inacceptable.
3- Le black-out dont j'ai été victime de la part de la presse nationale, hormis echaab et à un moindre degré, annahar et le jeune algérien. Selon la stratégie adoptée, la solution du web site a été privilégiée dans le but de pourvoir le lecteur en informations correspondant au candidat d'une façon impulsionnelle, et qui devaient être répercutées par la presse. Le peuple a le droit de connaitre tous les candidats. Hélas, l'adhésion de la presse nous a fait défaut.
Quoiqu'il en soit, à l'instar de mon père et de mes oncles paternels et maternels, qui ont assumé leurs responsabilités pendant la guerre de libération, j'ai assumé les miennes en déclarant mon intention de me porter candidat aux présidentielles 2009, en espérant provoquer une dynamique positive que j'espère réparatrice au sein du peuple. Je demeure mobilisé jusqu'à la dernière minute, car la détermination est une qualité nécessaire pour notre entreprise.

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